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L'avenir sera ce qu'on en fera !

Pour un avenir durable et partagé. Parce que je veux croire que l'humain et l'humanité qui en émane pourrait ne pas être un cancer pour la terre et un vampire pour ces congénères. Profondément humaniste, pacifiste, je n'entrevois qu'une solution d'avenir durable et pérenne, en finir avec la destruction systémique de notre écosystème nourricier qu'est la planète. Je prône l'égalité d'importance de toute vie, minérale, végétale, animale, humaine car toute vie est interdépendante des autres. Et rappelons nous, la seule énergie qui n'émet pas de GES est celle qu'on utilise pas ! Le superflue de nos consommations c'est de l'énergie vitale que nous volons à nos enfants et aux leurs !

Gaz de schiste : décidément ce qui ce passe au Québec devrait nous servir d'exemple.

Publié le 6 Avril 2011 par Daniel JAGLINE djexreveur in Pollution

Le sujet des gaz de schiste à ceci de particulier, qu'il supporte la comparaisons quelque soit les pays dans lesquels ils sont évoqués, car il n'existe à ce jour qu'une seule technique efficace j'ai nommé "la fracturation".

N'en déplaise à certain, qui voudrait prétendre le contraire, il est donc très simple, de se référer à ce qui se passe déjà ailleurs, là ou ces techniques sont déjà employées, ais-je besoin des citer les Etats-Unis, et le film "Gasland", sans doute pas, car sa sortie actuelle est connu de celles et ceux qui s'intéresse à ce sujet, je suis pour ma part par contre tout autant intéressé par ce qui ce passe au Québec, et j'en ai d'ailleurs déjà fait part précédemment :

Gaz de schiste : à l'exemple de ce qui se passe ailleurs !

Il n'empêche que ce qui ce passe au "States", est très parlant aussi :

Gaz de schiste : l'autre exemple référence extrême.

Mais aujourd'hui, mon regard se porte à nouveau, chez nos cousins :

http://www.mondialisation.ca/index.php?context=viewArticle&code=20110404&articleId=24133

Extrait :

Montréal, 4 avril, 2011. Plutôt que d’envisager de nouvelles activités de forage et de fracturation sous couvert de recherche scientifique et de mettre le bouchon sur des puits qui posent problèmes, le Collectif scientifique sur la question du gaz de schiste au Québec invite le Ministère du Développement Durable, de l’Environnement et des Parcs (MDDEP) à faire une étude approfondie des impacts des activités d’« exploration » du gaz de schiste qui ont déjà été effectuées en sol québécois. Dans la foulée de la recommandation du Commissaire au Développement durable « de se doter des moyens permettant une meilleure prise en compte des effets cumulatifs des activités projetées et de la capacité de support du milieu récepteur », le Collectif appelle à colliger d’abord toute l’information disponible (provenant entre autres de l’expérience américaine) et celle que pourra fournir une étude rigoureuse et à long terme des installations déjà en place au Québec. Il va sans dire que la santé et la sécurité des populations de même que l’intégrité des écosystèmes doivent toujours demeurer des préoccupations de premier ordre dans toute intervention ou étude dans un milieu.

Comme le mentionne le Rapport du Vérificateur Général en date du 30 mars 2011, 18 des 29 puits forés ont subi des opérations de fracturation. Il est raisonnable de supposer que ces puits auront été creusés dans des sites représentatifs, choisis par l’industrie en fonction de leur potentiel. Bien au-delà d’une inspection sommaire, il importe d’entreprendre une analyse scientifique des procédés et des techniques de forage et de fracturation qui ont été utilisés, de leurs résultats comme de leurs conséquences environnementales et de leurs impacts auprès des populations concernées. Cette analyse permettra d’acquérir un ensemble de connaissances qui pourront s’avérer suffisantes pour prendre des décisions éclairées sans entreprendre de nouveaux forages ou fracturations, lesquels ne feraient qu’ajouter aux risques encourus. Dans un tel contexte, la pertinence et l’utilité de poursuivre les activités d’« exploration » sont sans fondement scientifique, ce qui justifie amplement la demande d’un moratoire. Ainsi, dans le cas du puits de la Présentation dont les fuites ont entraîné une demande de fermeture, le Collectif propose d’entreprendre plutôt une autopsie rigoureuse, qui permette d’établir des liens entre le processus d’exploration adopté et ses conséquences avérées et prévisibles. Il revient au MDDEP de prendre l’initiative de pareille investigation et de la confier à des experts indépendants dotés des pleins pouvoirs d’accès au terrain d’étude et d'examen des données en possession des industriels impliqués.(...)Rappelons que le Collectif scientifique sur la question du gaz de schiste au Québec s’est constitué pour exprimer principalement les demandes suivantes relatives aux problématiques liées au dossier du gaz de schiste dans la vallée du Saint-Laurent: 1) un moratoire sur toute activité d’exploration et d’exploitation; 2) l’étude intégrale de toutes les facettes de cette filière de « développement »; 3) la mise en place d’un processus démocratique menant à l’élaboration d’une politique énergétique québécoise axée sur l’efficacité et les énergies renouvelables, à la hauteur des aspirations, de la capacité inventive et des compétences existantes au sein de notre société. Voilà les motifs de la présence vigilante dans ce dossier de notre Collectif scientifique. Formé il y a un peu plus d’un mois, ce Collectif multidisciplinaire réunit 147 membres provenant de diverses institutions d’enseignement supérieur et de recherche: www.manifestegazdeschiste.org . 

Eux les problèmes ils les rencontrent déjà, et la difficulté pour les solutionner, est déjà mise en évidence, alors ne vaut-il pas mieux prévenir que guérir, à la lumière de ces exemples, je crois qu'il vaut vraiment mieux prévenir, surtout quand on ne sait pas comment on va pouvoir guérir (petite pensée similaire pour le nucléaire au passage !)

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