http://www.la-croix.com/article/index.jsp?docId=2460962&rubId=55351
Extrait :
Deux maigres repas par jour, des chambres à coucher improvisées dans des salles de
réunion, près des salles de bains ou dans des couloirs avec pour lit de simples matelas de plomb posés à même le sol…
Depuis trois semaines, les employés de la centrale de Fukushima tentent, dans des conditions de vie très précaires, d’éviter le pire : la fusion des réacteurs
dont les circuits de refroidissement ont été endommagés après la catastrophe.
Tepco, qui gère la centrale, a annoncé dimanche 3 avril que les corps de deux ouvriers de 21 et 24 ans qui avaient disparu le 11 mars venaient d’être retrouvés : les travailleurs étaient partis
inspecter le bâtiment du réacteur 4 juste après le séisme.
Techniciens, super-pompiers et soldats… Les héros de Fukushima,
encensés par la presse mondiale, seraient aujourd’hui près de 500 sur place. Dans la centrale, équipés d’une combinaison, de gants de protection et d’un masque de protection censés éviter la
contamination, les ouvriers s’échinent à tenter de rétablir l’électricité, à asperger les réacteurs ou essayer de remettre en marche les équipements détériorés.