Ce n'est pas une découverte, le maintient du bas coût de l'électricité en France dont se gargarise le gouvernement le prenant même comme prétexte fallacieux comme argument de défense du nucléaire est artificiel, mensonger, et illusoire à moyen terme :
Extrait :
Quelles sont les raisons de cette hausse ?
Elles ne manquent pas. Trois raisons principales sont à signaler :
- Premièrement, le financement des énergies renouvelables va peser de plus en plus lourd dans la facture d'électricité des Français. Pour le régulateur, la contribution au service public de l'électricité devrait ainsi passer de 9 euros le MWh en 2012 à 19-20 euros en 2016.
- Deuxièmement, le montant des investissements prévus dans le cadre du renforcement de la sécurité des centrales nucléaires risque de renchérir le coût de production de l'énergie nucléaire. Après les stress tests post Fukushima, EDF a en effet évalué entre 10 et 15 milliards d'euros les travaux nécessaires pourrépondre aux nouvelles exigences de l'ASN. Au final, avec ces nouveaux investissements, le prix du nucléaire historique (Arenh), qui suit également le rythme de l'inflation (environ 2% par an) devrait passer de 42 euros le MGw en 2012 à 46 euros en 2016.
- Troisièmement, les réseaux nécessitent de lourds investissements, notamment dans la basse tension. Selon la CRE, le tarif d'utilisation des réseaux publics d'électricité (Turpe) devrait ainsi augmenter de 4% par an, inflation comprise.
Deux réflexions :
1- Le financement des énergies renouvelable est toujours cité en premier lorsqu'il s'agit d'expliquer la nécessaire hausse souhaitée, et de la lister, est-ce par ce que c'est ce qui coûtera vraiment le plus ?
J'en doute fort, les raisons sont sans doutes moins mathématique et avouables que cela !
2- Une fois de plus est occulté une quatrième ou énième raison à une forte augmentation inéluctable du prix de vente de l'électricité, c'est le coût du démantèlement des centrales et de la gestion de déchets, qui sont encore et toujours mis hors cadre, mais qu'il va pourtant bien falloir à terme assumer, et s'il n'est pas imputé directement au coût du Kw/h par je ne sais quelle manipulation, il sera de toute façon payé indirectement et abusivement par les consommateurs contribuables.
Je rappelle si besoin que ces coûts sont à ce jours et pour longtemp encore inchiffrable, dans la mesure ou aucune expérience n'a été menée à terme, et ce n'est pas demain la veille !