Déjà relayée au énième plan, quand ce n'est pas déjà oublié, la catastrophe nucléaire de Fukushima n'est plus trop suivi, on apprenait récemment qu'une des conséquences les plus commentées concernait les autres centrales nucléaires qui pourraient bien être toutes à l'arrêt cet été.
Mais le mal est fait, le peuple souffre, et pour longtemps, et contrairement à nombre de catastrophe, le pire n'est pas derrière, non et c'est bien cela qui est terrible, c'est que le pire est sans doute à venir, mais trop diffus, s'étendant aussi dans le temps, au point de le rendre presque imperceptible.
N'oublions pas !
http://fukushima.over-blog.fr/article-fukushima-en-janvier-2012-97601880.html
Extrait :
On n’aura jamais fini de parler de la catastrophe de Fukushima, car la diffusion des radionucléides dans l’environnement est permanente (1), leur fixation dans les cellules vivantes est durable et la liste des victimes potentielles est longue. Bien sûr, les informations ponctuelles des médias traitent de préférence le premier point : eaux radioactives, terres contaminées, air pollué, alimentation contrôlée, mesures de taux de plutonium, de strontium, de césium, d’iode… Tout cela est visible, les sujets ne manquent pas.
Le deuxième point n’est quasiment jamais traité car c’est un mauvais sujet de médiatisation : ce processus de contamination interne est bel et bien invisible et n’intéresse personne. Il n’en est pas moins réel et concerne des millions de personnes en ce moment même, que ce soit autour de Tchernobyl ou au Japon. Et il est la cause du troisième point, le plus dramatique. Mais le sujet de la maladie est difficile, et c’est ce qui fait la force des promoteurs de l’énergie nucléaire car le mal survient rarement au moment de l’accident, mais plutôt plusieurs années après.
Les radionucléides s’installent insidieusement dans les organes : muscles, cœur, foie, reins, ovaires, glande thyroïde, peau, poumon, rate... Ceci s’explique par le fait que l’organisme remplace les éléments nécessaires à sa physiologie par les produits radioactifs. Tout ceci pourrait être rendu visible par des spectrométries gamma régulières, associées à des études statistiques. Mais une société nucléarisée est-elle intéressée par ce genre de recherches coûteuses ? Pas vraiment. Pourtant, dans un pays démocratique, il ne serait pas anormal que la population exige de ses élus de telles enquêtes, afin de mesurer le risque qu’elle est censée accepter.
Plus loin dans cet article, est rapporté un "fait divers", qui me mets la rage, après le mensonge, après le deni, vient maintenant l'ignominie de la part de Tepco, voyez plutôt :
Les radionucléides n’appartiennent pas à Tepco
La demande de décontamination d’un terrain de golf adressée par son propriétaire à Tepco lui a été refusée sous prétexte que les particules radioactives, s’étant mélangées au sol, « ne lui appartenaient plus », rapporte un article du Asahi Shimbun.