Alors quand je dis nous ici, je veux parler des pays "du Nord" des pays "développés", du pays encore "en voie de développement" qu'est la Chine. Ces pays, hors la Chine, mais dont la Chine s'approche, sont les historiques de l'externalisation de leurs émissions, quand la Chine, elle, se trouve comme dans une situation atypique, puisque, d'une façon, l'accélération de son développement, par ces propres productions et en interne, la hisse vers les nations les plus émettrices, et la rend, à son tour, colonialiste et "vampire" de l'Afrique entre-autres, sauf qu'une énorme partie de ses émissions, est faite pour nos consommations à nous aussi !
Nous, pays développés, sommes responsables de plus des trois quarts des émissions mondiales, et cela ne date pas d'aujourd'hui, notre développement et notre enrichissement s'est effectué en grande partie sur le dos des pays colonisés, soit dans nos productions propres, soit dans celles que nous importons, parce que nous nous sommes libérés des pollutions et des impacts qu'elles génèrent à travers leurs productions.
Alors, je comprends et soutien depuis longtemps déjà, parce que je la trouve totalement et inévitablement légitime, la revendication des pays en voie de développement, lorsqu'ils demandent, soutiens, aides et réparations aux pays riches. Les pays vulnérables réclament réparations eux pays riches, nous dépeint l'article de "Mr Mondialisation" qui me sert ce jour de base pour ce billet de blog, et c'est tout à fait normal, en particulier pour l'Afrique qui est le continent que tout le monde pille !
Il faut bien sûr relativiser, pour ne pas être caricatural, parce qu'il y a, dans les pays riches, une part de plus en plus importante, de pauvres, de plus en plus pauvres, et de plus en plus nombreux, qui, pour certains, sont tout autant en droit de réclamer réparation, pour des raisons certes un peu différente.
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Si l'on écarte cette partie délaissée et appauvrie de la population des pays riches, que l'on peut, tout de même, reconnaître minoritaire, je dirais que pendant que nous vivons nos vies en termes de "bien-être", eux, la grande majorité des populations des pays pauvres, ou dit, "en voie de développement", eux, la vive en termes de survie, et ce n'est pas du tout la même histoire. C'était déjà en grande partie notre faute, avant que nous déclenchions le réchauffement climatique, mais notre responsabilité s'est encore accentuée depuis !