L'une des "avancées" du Grenelle, va être expérimentées sur 1000 produits appartenant à diverses familles à compter du 1er Juillet 2011.
Quelle va être la réaction des consommateurs, difficile à dire, la première pour ma part est la suivante, ces indications plus ou moins précises, et complètes, vont comme dans d'autres domaines, être établies par ceux qui les crées, qui les produisent, et qui les vendent !!!
A partir de là, à quelle précision, à quelle transparence, à quelle honnêteté peut-on s'attendre ?
Extrait :
Après avoir lancé un appel à projet, le ministère de l'Écologie a sélectionné 168 entreprises implantées dans des secteurs industriels très divers puisqu'on trouve dans ce panel outre des sociétés de la grande distribution, notamment alimentaire, des entreprises du textile, de l'électronique, ou encore de l'ameublement. Environ un millier de produits seront concernés mais les informations écologiques les concernant ne prendront pas toutes la même forme. Certaines étiquettes indiqueront le poids en CO2 correspondant à leur fabrication, d'autres leur impact sur la biodiversité, d'autres encore le volume d'eau qu'il a fallu mobiliser pour aboutir à leur production. Les informations de certains produits ne seront consultables que sur des sites Internet. D'autres sociétés ont choisi de ne faire apparaître ces informations que sur le ticket de caisse. Enfin, aucune norme d'affichage n'a encore été définie. Ce qui signifie que certaines étiquettes seront moins explicites que d'autres voire moins compréhensibles par le grand public. « Nous avons fait le constat que l'affichage environnemental dans le domaine de l'électroménager est un critère d'achat important », admet Thierry Guibert de Conforama, une des entreprises participantes à l'expérimentation.
Puissant levier
Cette dernière « durera au moins une année », a indiqué la ministre, qui ne cache pas son intérêt pour cette affaire. Tout comme « l'étiquette énergie dans l'électroménager ou l'étiquette CO2 sur les véhicules ont prouvé leur efficacité », l'affichage environnemental devrait, par sa pédagogie, permettre aux citoyens « de mieux orienter leur consommation ». Mieux, l'affichage écolo « constitue un puissant levier de transformation des systèmes de production et un facteur de compétitivité pour l'industrie », martèle Nathalie Kosciusko-Morizet.
Tout à la défense de ce chantier, la ministre occulte quelques réalités. Certes, les sondages révèlent une réelle appétence des Français pour une meilleure information sur les produits et notamment leur impact environnemental. Mais si les étiquettes énergie dans l'électroménager et celles indiquant les émissions des voitures ont eu un réel impact, c'est d'abord parce qu'elles étaient couplées pour les premières à des appareils moins consommateurs qui permettent de faire des économies d'électricité, et pour les seconds avec un dispositif de bonus-malus auto très incitatif.
Il serait bon de connaître rapidement la liste exhaustive de ces produits, puisqu'elle est somme toute assez réduite, et quels vont être les points de ventes de ceux-ci afin de pouvoir tester, à la fois l'étendue des informations, et leur validités.