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La prise de conscience est de plus en plus large, et inquiète jusque dans les plus hautes instances, sauf que dans cette problématique comme dans beaucoup d'autres, prendre conscience, ne suffit pas bien souvent, encore faudrait-il cerner véritablement les causes qui semblent être une addition de plusieurs phénomènes.
De la même manière que l'on est pleinement conscient de la disparition d'un grand nombre de variétés de plantes, et d'un grand nombres d'espèces animales, nous ne sommes pourtant en aucune manière en mesure de les stopper.
Extrait :
GENEVE (AFP) - L'ONU a exprimé jeudi sa grande préoccupation face à la très forte mortalité des abeilles qui dans de nombreuses régions du monde succombent aux effets de la pollution et des pesticides notamment.
Ce phénomène est principalement observé dans les pays industrialisés de l'hémisphère nord, explique le Programme des Nations unies pour l'environnement (Pnue) dans un rapport publié jeudi.
Parmi la douzaine de facteurs explicatifs recensés dans le document figurent l'emploi des pesticides, la pollution de l'air, la réduction du nombre de plantes à fleurs et d'apiculteurs en Europe, ainsi que l'existence d'un parasite mortel qui tue uniquement les abeilles de l'hémisphère nord.
La mortalité des abeilles est en progression -- jusqu'à 85% dans certaines régions -- et pourrait avoir de graves conséquences sur la production alimentaire puisque la plupart des plantes, cultivées ou non, sont pollinisées par les abeilles.