"Les antibiotiques c'est pas automatique" Slogan (trop) tardif, tentative pour contrer la découverte d'une aggravation et d'un accroissement incontrôlable d'une résistance se répandant aux divers antibiotiques, les uns après les autres, les bactéries s'acclimatent, se défendent, et finissent par s'adapter, certaines devenant même multirésistantes, BMR les appelle-t-on.
Après que l'OMS ait pris conscience de l'ampleur du phénomène, c'est l'ONU qui relayait l'alerte devenu mondiale.
Outre les médications directes trop nombreuses délivrées pendant trop longtemps, notamment et particulièrement en France, il y a un autre problème de fond, la consommation récurrente et structurelle d'antibiotiques dans la production des animaux d'élevage.
Ces antibiotiques sont ensuite répandus et transmis au corps humain, en toile de fond, venant augmenter les doses prises directement, et infester des corps qui pourtant si refusent.
La Commission européenne à son tour s'est engagée dans cette lutte contre la résistance aux antibiotiques, la surconsommation de ces remèdes présentés au départ comme "miraculeux" révélant les effets finalement contre-productifs, de ces molécules.
La recherche est mondiale, la plupart tentent de trouver des solutions chimiques à un problème provoqué par des médications chimiques n'est-ce pas paradoxal et illusoire ? La prétention des humains inaptes à reconnaître leurs errances, et surtout la propension qu'il a à jouer sans cesse les apprentis sorciers, et qui une fois de plus à la révélation de ces déboires et de ces faillites a l'arrogance et la vanité de penser qu'il va remédier à ses erreurs en en commettant d'autres du même acabit.
Je ne sais évidemment pas si des solutions naturelles auraient pu être aussi efficaces à lutter contre les bactéries, je pense par contre qu'elles n'auraient pas eu les mêmes effets secondaires indésirables, et les mêmes conséquences maintenant connus.
Alors faut-il espérer en ces nouvelles recherches sur le sang du dragon de Komodo, pour trouver une solution contre la résistance aux antibiotiques ?
Je ne sais, je n'en ai pas les compétences, mais il serait-temps que les chercheurs fassent ce qu'ils faut pour vraiment estimer et tester à long terme avec des moyens vraiment appropriés pour trouver des solutions pérennes, et sans contrecoups, mais pour cela il leur faudrait descendre de leur piédestal, et prendre conscience de leur arrogante et destructrice prétention à maîtriser des effets dont ils ne cherchent même pas à connaître les réelles conséquences à très long terme.