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L'avenir sera ce qu'on en fera !

Pour un avenir durable et partagé. Parce que je veux croire que l'humain et l'humanité qui en émane pourrait ne pas être un cancer pour la terre et un vampire pour ces congénères. Profondément humaniste, pacifiste, je n'entrevois qu'une solution d'avenir durable et pérenne, en finir avec la destruction systémique de notre écosystème nourricier qu'est la planète. Je prône l'égalité d'importance de toute vie, minérale, végétale, animale, humaine car toute vie est interdépendante des autres. Et rappelons nous, la seule énergie qui n'émet pas de GES est celle qu'on utilise pas ! Le superflue de nos consommations c'est de l'énergie vitale que nous volons à nos enfants et aux leurs !

Un autre regard sur l'expertise scientifique.

Publié le 3 Novembre 2012 par Daniel JAGLINE djexreveur in Questionnement Fondamental

L'idée est dans l'air, le principe est demandé depuis longtemps déjà par des assos, des ONG, des lanceurs d'alertes, dont on sait que les déclarations et revendications ne sont bien souvent pas prisent en compte, comme il devrait, Puis plus récemment par des parlementaires.

On en est d'ailleurs toujours qu'au stade de l'hypothèse, de l'éventuelle création, de nombreux obstacles obstruent cette voie, dont deux me paraissent difficiles à surmonter, celui qui sera sans doute le premier, dans cette société au bord de la faillite, à plus d'un titre, est à mon grand dam, le financement, quel pourrait-il être, quand tous les budgets sont revus à la baisse, et devront l'être encore, il n'y aurai je crois qu'une solution possible, créer une forme de taxe ou de redevance, dont devraient s'acquitter les industries et les labos, en vue du financement de ces recherches et expertisent indépendantes, qui pour défendre une telle hypothèse ?

J'entends déjà les cris !

Et puis la deuxième, qui est toute aussi importante, sinon plus, à mes yeux en tout cas, c'est la réelle possibilité d'indépendance, la réelle possibilité d'impartialité, la réelle possibilité d'objectivité, comment pourrions nous en être garantie ?

Quand on sait que l'immense majorité des chercheurs et experts dans quelques domaines que se soit sont employés directement ou indirectement par les industriels qui sont quasiment les seuls à pouvoir financer les recherches, je rappel au passage, que l'on ne trouve bien souvent que ce que l'on veut bien trouver, que l'objectif même que l'on va donné à une recherche, va déterminer par avance les résultat possibles que l'on va faire apparaître, à l'instar des chiffres à qui l'on peut faire dire ce que l'on veut, il semble bien que l'on puisse aussi 'orienté" une recherche en vue d'une réponse souhaitée.

Qui pour décider de ce que l'on veut chercher, à quel fin, pour quel objectif, pourrions nous être plus confiant dans les politiciens qui sont eu mêmes très souvent en lien direct ou indirect avec ces mêmes industriels, pourrions nous être plus sûr, de leurs objectifs ?

Je défend tout de même bien sur cette démarche, en en mesurant les attentes, mais aussi les interrogations légitimes.

 a look

http://www.novethic.fr/novethic/ecologie,institutions,reglementation,les_parlementaires_s_attelent_ameliorer_expertise_scientifique_et_proteger_alerte,138566.jsp

Extraits :

« Protéger l’alerte suppose de protéger l’expertise », affirme André Cicolella. Licencié de l’Institut national de recherche et de sécurité (INRS) pour avoir alerté sur les dangers des éthers de glycol, l’homme connaît bien la question. C’est d’ailleurs la fondation qu’il a créée, Sciences citoyennes, qui a initié la proposition de loi « relative à la création de la Haute Autorité de l'expertise scientifique (HAES) et de l'alerte en matière de santé et d'environnement » débattue actuellement au Sénat. La création d’une telle instance défendue par les sénateurs écologistes doit ainsi protéger les lanceurs d’alerte souvent sanctionnés par leur hiérarchie plutôt que reconnus pour leur utilité publique. Les missions de celle-ci iraient cependant au-delà de la seule protection : la HAES devrait ainsi instruire les alertes et garantir l’indépendance et l’efficacité de l’expertise. (...) L’HAES telle qu’elle est envisagée par la proposition de loi ne sera pas une nouvelle agence d’expertise qui concurrencerait les agences existantes, tient à préciser Marie-Christine Blandin. Elle pourra en revanche requérir des avis scientifiques des agences de sécurité sanitaire ou autres organismes compétents et demander la conduite d’études supplémentaires.

Lors du débat entamé au Sénat le 15 octobre et qui doit se poursuivre cet automne, la ministre de l’Environnement, Delphine Batho, s’est dite « favorable à la création d’une instance transversale ». Selon le rapporteur du texte, Ronan Dantec, « les agences de sécurité sanitaire elles-mêmes ne sont pas hostiles à ce principe : elles sont conscientes de l’intérêt d’un avis indépendant et respecté ».

"Un avis indépendant et respecté", .......le serait-il ?

Quand bien même une telle "instance transversale" devait voir le jour, leurs avis auraient-il autant de poids et d'influences que ceux des instances indépendantes sur le climat ou sur l'énergie notamment (nucléaire tout particulièrement), j'en doute.

 

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