Cela ne se passe pas en France, ni en Allemagne, ni en Italie, mais au Québec, et où la prochaine fois ?, pourquoi on leurs ferait pas prendre l'avion aussi, puisque c'est le moyen de transport considéré comme le plus sûr !?......, quoi j'ai dis une bêtise !.
Extraits :
Pierre-Olivier
Fortin |
(Québec) «C'est pas n'importe quoi, c'est des déchets nucléaires», s'inquiète le maire de Québec, Régis Labeaume, qui joint ainsi les rangs déjà formés de dizaines de villes québécoises qui s'opposent au transport de déchets nucléaires sur la voie maritime du Saint-Laurent.
Le maire dit comprendre que les citoyens se posent des questions. Lui-même, d'ailleurs, en a plusieurs qui sont demeurées sans réponse.
«Pourquoi seulement un bateau pour 1600 tonnes? Premièrement, pourquoi un bateau? C'est sûr qu'il doit y avoir des techniciens, des ingénieurs pour dire que ça rentre, [que] ça va se rendre. Mais le monde ne réagit pas comme ça. Ça manque de perspective dans la réflexion.» Si ce premier transport va de l'avant, il craint que la porte ne soit désormais ouverte pour tous ceux qui voudraient utiliser le fleuve Saint-Laurent pour le transit de déchets nucléaires.(...)Le ministère de l'Environnement n'a pas participé aux audiences publique de la CCSN*. Les porte-parole du Ministère ne pouvaient pas dire, lundi, si les mesures imposées à l'entreprise Bruce Power étaient satisfaisantes pour Québec. Le ministre Arcand n'était pas disponible pour une entrevue, lundi.
Le coloré maire d'Amqui, Gaëtan Ruest, a été l'un des premiers à s'indigner. «C'est des déchets nucléaires, c'est pas des tomates pourries!» s'exclame-t-il au bout du fil. Dans le cas de Bruce Power, «ils font du chemin en maudit avec ça, et ils vont nous ramener ça dans deux, trois ans au port d'Halifax, et ça pourrait passer par ici», craint le maire. Il entend demander à l'Union des municipalités de se prononcer officiellement contre le projet.
Le Bloc québécois a exigé lundi du gouvernement Harper qu'il «casse cette décision arbitraire». «Le Québec n'est aucunement responsable des déchets nucléaires de l'Ontario», lance le porte-parole du Bloc québécois en matière d'environnement, Bernard Bigras, dans un communiqué.
CCSN = Commission canadienne de sûreté nucléaire.