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L'avenir sera ce qu'on en fera !

Pour un avenir durable et partagé. Parce que je veux croire que l'humain et l'humanité qui en émane pourrait ne pas être un cancer pour la terre et un vampire pour ces congénères. Profondément humaniste, pacifiste, je n'entrevois qu'une solution d'avenir durable et pérenne, en finir avec la destruction systémique de notre écosystème nourricier qu'est la planète. Je prône l'égalité d'importance de toute vie, minérale, végétale, animale, humaine car toute vie est interdépendante des autres. Et rappelons nous, la seule énergie qui n'émet pas de GES est celle qu'on utilise pas ! Le superflue de nos consommations c'est de l'énergie vitale que nous volons à nos enfants et aux leurs !

L'exploitation des gaz de schiste au Québec mise en veille pour un an, réel choix ou trompe l'oeil ?

Publié le 6 Avril 2012 par Daniel JAGLINE djexreveur in Energie

Ceux qui me lisent régulièrement savent que j'essai de suivre, ce qui se passe au Québec, dans la mesure ou je crois fermement que ce qui se passe là bas peut revêtir un vrai caractère d'exemplarité.

Il y a bien sûr certaines différences importantes, à divers niveaux, et à plusieurs sujets, mais pour ce qui touche à la technique employée, et à ses conséquences, même si le caractère géophysique du sous-sol peut être sensiblement différent, ce qui est vérifiable probablement partout sur la planète, je suis persuadé, que les risques seront à peu de chose près équivalent, ou tout au moins approchant.

Le premier article que j'ai lu m'a semblé très positif, et une lueur d'espoir à vascillé en moi, je m'explique, voici ce qu'on peut lire,

Extrait :

Pendant au moins un an, les projets de fracturations de puits de gaz seront interrompus dans le pays. Le comité d'évaluation environnementale et stratégique sur les gaz de schiste (EES) l’a annoncé mercredi 4 avril.

Lorsque ce comité, chargé d’étudier les conséquences de l’exploitation des gaz de schiste, a été créé en 2011, il avait laissé une porte ouverte à la fracturation hydraulique. Il vient de la refermer pour un an minimum. Il avait été convenu que de nouvelles fracturations de puits de gaz pouvaient être autorisées à des fins d’acquisition de connaissance scientifique.

L'article :

http://www.usinenouvelle.com/article/le-quebec-ferme-la-porte-a-la-fracturation-hydraulique.N172033

Alors naïvement, ma première pensée ou plutôt interprétation, à été de me dire super ils choisissent d'interrompre, en parallèlle tout de même surgissait une première question, interrompre quoi !?

Interrompre signifie selon moi qu'on arrête quelque chose qui est déjà en cours, ce qui peut donc signifier que les exploitations "en cours", serait stoppées !?

A moins que, plus probablement, il ne s'agisse que de ne plus en autoriser de nouvelles ouvertures d'exploitation, gageons que les prochains jours et prochains articles nous permettront d'y voir plus clair.

Quoi qu'il en soit, ma lueur a bien vite vascillé, à la lecture de cet autre article qui apporte un éclairage pour le moins atténuateur de bonne nouvelle, en effet voici ce qu'on y lit,

Extrait :

La mise en place du comité responsable de l'évaluation environnementale stratégique (EES) sur les gaz de schiste aurait eu pour effet de refroidir totalement cette industrie, car «aucun projet n'est sur la table ou en vue», selon le coordonnateur de ce comité, Robert Joly.

Ce dernier, qui dévoilait hier le plan final de cette EES, estime que «dans les faits, il n'y aura peut-être pas de fracturation hydraulique» nouvelle d'ici la fin du mandat d'étude, en novembre 2013. En somme, ce mandat d'étude aurait sur le terrain a l'effet d'un quasi moratoire, d'autant plus que tout nouveau projet doit être recommandé par le comité pour obtenir un feu vert de Québec.

Le comité estime par ailleurs qu'il n'a pas besoin de nouveaux projets d'exploration pour vérifier les nombreuses hypothèses scientifiques qu'il veut valider. Il opte plutôt pour des tests en laboratoire afin de mieux contrôler les paramètres à l'étude, en utilisant les carottes de forage des 19 puits répertoriés au Québec. Ces carottes sont entreposées au ministère des Ressources naturelles et de la Faune MRNF).

Voilà de quoi relativiser, n'est-ce pas, alors quoi, ne s'agirait-il que de suspendre de futures autorisations que personne ne va demander !?

Je ne sais plus trop quoi en penser !

Nous allons malheureusement prochainement avoir d'autres sources d'exemplarité, du côté de la Pologne, et de l'Algérie, sauront nous y regarder de près ?


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