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L'avenir sera ce qu'on en fera !

Pour un avenir durable et partagé. Parce que je veux croire que l'humain et l'humanité qui en émane pourrait ne pas être un cancer pour la terre et un vampire pour ces congénères. Profondément humaniste, pacifiste, je n'entrevois qu'une solution d'avenir durable et pérenne, en finir avec la destruction systémique de notre écosystème nourricier qu'est la planète. Je prône l'égalité d'importance de toute vie, minérale, végétale, animale, humaine car toute vie est interdépendante des autres. Et rappelons nous, la seule énergie qui n'émet pas de GES est celle qu'on utilise pas ! Le superflue de nos consommations c'est de l'énergie vitale que nous volons à nos enfants et aux leurs !

S'il y a une dette dont nous, pays occidentaux, États-Uniens et Moyen-Orientaux détenteurs de matières fossiles, devons (devrions) -nous acquitter, c'est la dette climatique.

Alors avant même d'évoquer cet effet-là de la marchandisation du monde, de toutes ses structures et bientôt de tous ses éléments vitaux, (l'eau est sur la voie de la privatisation, a quand celle de l'air ?) de son "ère industrielle" (et/ou inversement de cause et conséquence), je pose comme préalable ce que je pense de la situation de l'humanité.

Le fondement de cette notion de dette climatique réside dans le fait que l'industrialisation de l'occident, des États-Unis, et plus récemment de la Chine et leurs enrichissements, (en particulier celui des ultra-riches d'aujourd'hui, et les multinationales) se sont fait et se font encore en pillant les ressources de certains pays (Afganistan), zones de continents (Amérique du sud), voir continents entiers (Afrique) pour schématiser. L'Afrique devrait, il me semble, si l'utilisation des ressources qui existent était opérée avec justice et équité, être probablement le continent le plus riche. Encore faudrait-il évidemment que les revenus de ces richesses, en matières premières, soient redistribués dignement, il n'en est rien nulle-part, on le sait, mais ça du coup, c'est un autre sujet !

D'une situation, où avant l'ère industrielle, l'humanité partait de conditions de vie globalement assez simple et sobre pour l'immense majorité des populations, (ce qui est, en fait, encore le cas pour une grande partie de l'humanité), la marche forcée à l'industrialisation/économisation/privatisation/colonisation des matières premières, de certains pays (France), zone de continents (pays du Golfe producteurs de pétrole), continents (Amérique) toujours pour schématiser, a non seulement organisé la continuité de la "sobriété" d'une très large partie de l'humanité, mais a créé les conditions de l'appauvrissement qui se transforme même en misère et en partie de planète où il n'est même plus possible de se nourrir ou de rester vivre ! Et ce n'est que le début !

Leur pauvreté n'existe qu'à cause de notre enrichissement, et de la dégradation des conditions de vie, qu'ont entraîné notre pillage et la colonisation humaine et matérielle.

La misère et la faim dans le monde ont été, à mon sens, créées et matérialisées par l'accaparement de matières premières fossiles, fissiles, minérales, végétales, qui devraient faire la richesse des pays qui en ont sur leurs territoires, mais qui leur sont "volées" dans le sens où la plus-value qui en ressort sous diverses formes, ne profite en réalité qu'à une petite partie des humains, et qui plus est, partie des humains qui vivent pour la plupart dans les pays qui accaparent ces "richesses".

Voilà donc pourquoi je considère qu'en effet, nous sommes irrémédiablement endettés jusqu'à l'indécence et la honte, dans une dette mortifère, criminelle, car aux conséquences vitales (meurtrières) dans la mesure où cela a pour conséquence de créer des conditions de misère et de famine ou de conditions sanitaires impropres à la vie.

Que penser alors de la très récente avancée "Politique" dans le sens de la réelle notion de "pertes et dommages" que Greenpeace évoque ici ?

J'en dirais deux choses pour ma part, la première, c'est que si je ne peux décemment pas trouver négative une telle démarche, se pose la question de savoir si il n'eut pas été préférable d'agir bien plus tôt évidemment, mais encore et surtout maintenant, vraiment, pour ne pas continuer de créer et en réalité concéder une forme d'acceptation de ces conditions ? Je sais, il est trop tard, mais je m'explique. Ce que je ressens, c'est qu'en fait, on en est arrivé à considérer qu'on peut s'autoriser à ne pas réellement combattre les causes, mais ne tenter que de réduire que les conséquences, n'est-ce pas là d'un cynisme abject et inhumain, combien de morts quand arrivent et se traduisent les conséquences, que reconstruira-t-on pour les morts ? Que refera-t-on vivre dans des zones calcinées, inondées à tout jamais, etc ?

La deuxième, question que cela me pose, c'est que cette avancée "Politique" dans les textes, pourrait bien comme de nombreuses autres ne jamais se réaliser vraiment dans les faits, les promesses passées ne sont déjà pas tenues, alors comme on le dit, les promesses ne valent que pour celleux qui y croient, et comment pourrait-on y croire, alors que ce qui a depuis longtemps été promis en termes de ralentissement des causes, n'a jamais été mis véritablement en œuvre, au contraire, on n'a jamais produit autant de conditions à l'accélération du désastre annoncé !

 

Ne dit-on pas qu'il vaudrait prévenir que guérir, notre monde est en train d'accepter de ne plus chercher qu'à trouver des remèdes, pour tenter, hypothétiquement, de guérir ou tout au moins de réduire les souffrances des survivants, je sais pas vous, mais moi ......

 

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