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L'avenir sera ce qu'on en fera !

Pour un avenir durable et partagé. Parce que je veux croire que l'humain et l'humanité qui en émane pourrait ne pas être un cancer pour la terre et un vampire pour ces congénères. Profondément humaniste, pacifiste, je n'entrevois qu'une solution d'avenir durable et pérenne, en finir avec la destruction systémique de notre écosystème nourricier qu'est la planète. Je prône l'égalité d'importance de toute vie, minérale, végétale, animale, humaine car toute vie est interdépendante des autres. Et rappelons nous, la seule énergie qui n'émet pas de GES est celle qu'on utilise pas ! Le superflue de nos consommations c'est de l'énergie vitale que nous volons à nos enfants et aux leurs !

Explosion des plafond du tarif de l'eau, l'irrigation va être un luxe.

Publié le 14 Janvier 2012 par Daniel JAGLINE djexreveur in Information générale

Quand je parle d'eau ici, c'est plutôt pour militer dans le but d'obtenir l'accessibilité pour tous et partout, et cela à un coût supportable, voir gratuitement si c'est nécessaire, il va de soit qu'il faudrait pour cela retrouver le sens du partage, et tourner le dos au sens du profit.

Je suis donc interpeller lorsque je vois les chiffres annoncés, qui vous allez le voir passent pour certain du simple au septuple quasiment, je veux bien croire qu'il y a des justifications acceptables à certaines de ces hausses au facteur multiplicatif, j'ose même espérer, que parmi ces justifications, il y aurait au moins la volonté de garantir pour l'eau potable un meilleur assainissement, car il y a là un sujet de grande inquiétude, voyez plutôt :

http://www.altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article18789

Extrait :

On trouve de tout dans les rivières de France, même des molécules issues de produits agricoles interdits à la vente depuis plusieurs années, comme la simazine, l’atrazine ou encore la terbuthylazine. C’est ce que révèle le dernier rapport de l’agence de l’eau du bassin Rhône-Méditerranée et Corse.

Réalisée à partir de 3 millions d’analyses accomplies en un an, cette étude a été publiée au début du mois de décembre. Elle s’alarme de la présence dans 60 % des rivières et 45 % des nappes phréatiques de six pesticides interdits d’usage depuis huit ans. Il semblerait donc que certains agriculteurs finissent d’écouler les stocks de produits achetés avant leur interdiction. D’autres en feraient carrément venir clandestinement de l’étranger. Notons aussi, dans les conclusions du rapport, la présence massive dans les eaux souterraines du glyphosate, substance active du Roundup. Commercialisé par Monsanto, cet herbicide est utilisé en zones agricoles sur toutes les cultures mais aussi par les collectivités et les particuliers.

Voici donc ces chiffres qui me font réagir :

http://www.lafranceagricole.fr/actualite-agricole/redevance-sur-les-prelevements-d-eau-relevement-des-plafonds-des-tarifs-fixes-par-les-agences-de-l-eau-52118.html

Extrait :

Le texte définitif, voté le 15 décembre 2011 à l'Assemblée nationale, supprime l'introduction de taux planchers.

 

En revanche, l'augmentation des plafonds est maintenue. En zone de répartition des eaux, les plafonds passent de 3 à 7,2 centimes par mètre cube pour l'irrigation sous pression et de 0,15 à 1 centime par mètre cube pour l'irrigation gravitaire.

 

Hors zone de répartition des eaux, les plafonds passent de 2 à 3,6 centimes par mètre cube pour l'irrigation sous pression et de 0,1 à 0,5 centime par mètre cube pour l'irrigation gravitaire. 

Je ne suis pas sûr que ces relèvements vont toucher la tarification pour les usagers lambda, du moins je l'espère, mais c'est tout de même à craindre, j'attends de voir s'il va y avoir des réactions à cette annonce, qui pourrait avoir de notables répercutions, si cela affectait aussi la tarification de l'eau du robinet.  

Puisque l'irrigation est ici abordée, je vous invite à réflechir aux impacts que vont bien pouvoir engendrer la multiplication des retenues d'eau que ne vont pas manquer de mettre en oeuvre les agriculteurs, notamment céréaliers, un peu partout sur le territoire, la moindre pluviometrie constatée ces dernières année, leur servant d'argument pour en justifier la nécessité.

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