Il faudrait encore croire à la valeur travail, alors que celles et ceux qui ne font plus que profiter de celui des autres accaparent l'essentiel des richesses. La notion de travailleur pauvre est dans l'air du temps et elle n'a jamais mieux été adaptée à la situation qui se dégrade en effet pour celles et ceux employés et salariés qui travaillent, au sens mécanique, physique et odorant du terme.
Le travail se devait-être la santé, la prospérité, le moyen de se construire une vie digne, sécurisée !
Pour les moins bien lotis de notre société, c'est l'exacte inverse qui est advenu, travaillant dans des conditions souvent pénibles, avec des conséquences sanitaires déplorables, supportant des atteintes diverses à leur intégrité, leurs salaires restent mineurs tout au long de leur vie, que dis-je survis parfois, où se contenter d'une vie extrêmement simple et sans grandes constructions n'est pas un choix mais l'impossibilité de faire autrement, l'insécurité de l'emploi devenant la norme idéologique pour les contraindre plus encore à concevoir leur sort comme fatal.
Vive le travail !
Les seules richesses réelles produites le sont par les travailleurs de tous les pays, les autres ne produisent que des richesses virtuelles qui au pire scénario s'évaporeront.
Puisque l'humour même satirique permet de passer des messages profonds parfois plus efficacement que certaines démonstrations, je vous partage cette antiphrase. La politique menée en France, mais pas seulement, vise à permettre à celles et ceux qui en ont déjà trop d'en acquérir plus encore parce que, quand leurs poches vont déborder, nous dit-on, ce qui en tombera nous comblera d'aise.
Sauf qu'il y a un petit quelque chose qui ne fonctionne pas vraiment dans cette vision, qui n'a jamais fonctionné, et qui ne fonctionnera jamais, parce que celles et ceux qui se sont enrichis au dépend des autres dans la très grande majorité des cas, ne mettent pas leur argent dans leurs poches, mais dans des coffres, ou sur des comptes légaux ou illégaux, qu'ils comptent bien faire grossir et grossir encore sans aucune retenue, ni sans aucune intention d'en redistribuer.

OXFAM vient de sortir son dernier rapport sur les inégalités, ils l'accompagnent d'actions de médiatisations, soit tournée vers les populations soit vers les élites de Davos, cette tendance est mondiale, sa mise en oeuvre hexagonale est maintenant bien visible, reconnue même par ceux qui en bénéficient.
Si comme moi cela vous insupporte, si vous voulez le faire savoir, je vous propose cette pétition, notre seule pouvoir est celui du nombre.

