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L'avenir sera ce qu'on en fera !

Pour un avenir durable et partagé. Parce que je veux croire que l'humain et l'humanité qui en émane pourrait ne pas être un cancer pour la terre et un vampire pour ces congénères. Profondément humaniste, pacifiste, je n'entrevois qu'une solution d'avenir durable et pérenne, en finir avec la destruction systémique de notre écosystème nourricier qu'est la planète. Je prône l'égalité d'importance de toute vie, minérale, végétale, animale, humaine car toute vie est interdépendante des autres. Et rappelons nous, la seule énergie qui n'émet pas de GES est celle qu'on utilise pas ! Le superflue de nos consommations c'est de l'énergie vitale que nous volons à nos enfants et aux leurs !

Déforestation et gestion des forêts, l'action humaine mercantile face à l'urgence climatique, mais pas que !

Publié le 7 Février 2016 par Daniel JAGLINE djexreveur in Biodiversité, Climat, CO2, écologie, Environnement, intérêt général, océan, Questionnement Fondamental, réchauffement climatique, transition sociétale

Les océans et les forêt tempèrent, tant le climat que la respiration de la terre et que les émissions de CO2 en le captant, les uns et les autres régulent, équilibrent, ça, c'est si on les laisse faire, si on ne modifie pas leurs fonction et leur fonctionnement.

Je lisais il y a peu des commentaires affirmant, sans rire, que l'immensité des uns comme des autres soustrayait toute possibilité de dérégulation aux humains qui ne pouvaient pas avoir autant d'emprise sur de telles immensités, c'est méconnaître la fragilité des équilibres naturels.

Là ou l'humain se fond dans la nature en la respectant, en lui laissant ses attributs, ses équilibres, elle garde intact et efficient ses divers rôles, ceci est fort bien connu, l'imbrication des peuples premiers en sentait l'essence, le lien.

Ce contact là, cette symbiose là, l'homme moderne l'a perdu, seule les ressources qu'il peut en tirer lui sied, seul ce qu'ils et elles peuvent lui fournir compte, au point que récemment la pourtant trop faible protection accordée aux forêt de France, était tout de même jugée encore trop peu efficace en terme de rapport coût/gain pécunier, c'était la Cour des comptes, dans son seul calcul mathématique de rentabilité qui établissait cette conclusion :

Seulement à ne focaliser que sur les services marchands, on rate l'essentiel de ce que la nature en général prodigue, la forêt en particulier, la Cour des comptes ne fait pas les bons !

La trop forte pression, et la trop large emprise de l'humain, les transformations qu'il entraîne et provoque, même si elles peuvent manquer de visibilité parfois n'en restent pas moins capitales, et déterminantes, au point qu'elles ont dénaturer, et modifier profondement le fonctionnement primaire de la forêt pourtant encore bien présente de notre vert pays de France.

Le climat n'est plus tempéré comme il devrait l'être par une forêt destructurée, et humanisée.

La déforestation, ne consiste donc pas seulement à raser et supprimer des surfaces, des étendues, mais se traduit par une transformation primordiale de sa nature, de sa virginité.

Pour ne pas trop élargir le sujet je suis resté sur le seul état qu'il est urgent d'observer de la forêt française, mais cette tendance est beaucoup plus large, et surtout non seulement nos actions ont diminué drastiquement ses bienfaits, mais en plus on a exporté nos méfaits, en mondialisant l'emprise sur l'ensemble des forêts du globe.

Il y a donc en l'état urgence à inverser la place de l'humain dans la nature.

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