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Symboliquement, je vais poster ce billet et le message que j'entends faire passer au travers, à 18h30 ce jeudi 17 novembre 2015, comme une forme d'union et de participation à une manifestation co-organisée par un bon nombre d'associations et de mouvements citoyens, à Paris ce jours, pour dire mon incompréhension par rapport à l'utilisation pour le moins exagérée des possibilités hors état de droit légitime ordinaire, que "l'état d'urgence" décrété par le gouvernement octroie aux forces de polices.
Si j'admets, que l'instauration de l'état d'urgence, à la suite des attentats, est justifiée, je ne la considère légitime et admissible, que si et seulement si elle est orientée uniquement en vue de rechercher les acteurs et les complices liés aux risques terroristes djihadistes.
Toute autre forme de répression et de récupération en vue de faire pression sur d'autres revendications citoyennes légitimes, est tout simplement inacceptable, et très probablement anti-constitutionnel.
Pourtant, des abus inquiétants, sont déjà avérés, si certains touchent des individus, déjà fichés et pour lesquels une suspicion possible est recevable, d'autres cas révèlent sans contestation possible, que les risques terroristes ne sont qu'un alibi, pour tenter de réduire au silence d'autres luttes et contestations, notamment celles des milieux écologistes, sous la forme d'assignations à résidences.
Cette contrainte, semble avoir donné aux institutions, un élan sécuritaire élargie, et ces assignations à résidences pourraient bien devenir un choix permanent, légalisées, pour un avenir indigne d'une France libre.
L'interrogation que nombres de citoyens ont déjà fait connaître, s'est insinuée également dans l'esprit de certains députés, cette situation, n'est pas justifiable, je fais part de mon indignation citoyenne, et de ma revendication, afin que cet état d'urgence, ne soit pas un prétexte fallacieux, pour d'autres causes sociétales tout à fait légitimes.
Je me joins donc symboliquement aux manifestant.