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L'avenir sera ce qu'on en fera !

Pour un avenir durable et partagé. Parce que je veux croire que l'humain et l'humanité qui en émane pourrait ne pas être un cancer pour la terre et un vampire pour ces congénères. Profondément humaniste, pacifiste, je n'entrevois qu'une solution d'avenir durable et pérenne, en finir avec la destruction systémique de notre écosystème nourricier qu'est la planète. Je prône l'égalité d'importance de toute vie, minérale, végétale, animale, humaine car toute vie est interdépendante des autres. Et rappelons nous, la seule énergie qui n'émet pas de GES est celle qu'on utilise pas ! Le superflue de nos consommations c'est de l'énergie vitale que nous volons à nos enfants et aux leurs !

Vers une énergie solaire mieux canalisée, et emmagasinée.

Publié le 4 Janvier 2012 par Daniel JAGLINE djexreveur in Energie

Le défaut majeur de l'énergie récoltée grace au soleil et aux vent réside dans le fait quelle est intermittente, il faut donc des solutions de stockage de cette énergie si l'on veut pouvoir prétendre à l'utiliser de façon permanente.

Voilà une bonne nouvelle pour ceux qui comme moi croient que l'avenir doit voir l'avènement des ENR :

http://www.lefigaro.fr/sciences/2012/01/02/01008-20120102ARTFIG00377-stocker-l-energie-du-soleil-pour-l-habitat.php

Extraits :

 

Que ce soit à cause du cycle naturel des jours et des nuits ou des ­aléas de la météo, l'énergie solaire est par nature intermittente. Une contrainte qui fait qu'une maison individuelle équipée de panneaux solaires ne produit pas forcément son électricité au moment où celle-ci est la plus utilisée.

Pour le solaire thermique, qui utilise les rayons du Soleil comme source de chaleur directe pour produire de l'eau chaude sanitaire et du chauffage, le problème est même saisonnier. On produit plus de chaleur l'été, alors que les besoins sont plus importants lors des saisons froides.

La problématique du stockage de l'énergie solaire pour l'habitat fait partie des études menées à l'Institut national de l'énergie solaire (Ines) à Chambéry. Fondé en 2003 sur une initiative du CEA avec le CNRS, le CSTB (Centre scientifique et technique du bâtiment) et l'université de Savoie, l'Ines est le plus grand centre de recherche sur le solaire en France.(...)Le laboratoire des systèmes thermiques de l'Ines travaille justement sur ces deux points, coûts et compacité, pour aider des industriels à mettre au point des dispositifs qui seraient capables de stocker à faible coût la chaleur accumulée l'été par des capteurs solaires thermiques. «Nous travaillons sur un système thermochimique basé sur les propriétés de certains sels en présence de vapeur d'eau», explique David Cheze, chercheur au CEA en charge des systèmes thermiques pour l'habitat à l'Ines, en montrant un prototype complexe, assemblage de tubes et de réservoirs métalliques.

Un système fiable et compact

Malgré la complexité apparente du dispositif, le principe est malgré tout assez simple. En mettant des sels, ici un sel d'alun (sulfate de potassium et d'aluminium), en contact avec de l'air chaud pendant l'été, on les assèche, ce qui provoque une réaction chimique qui émet du froid et stocke de la chaleur. En hiver, on inverse la réaction en humidifiant les sels: la réaction est alors exothermique, produisant de la chaleur qui peut servir directement à chauffer une maison.

Tout l'enjeu des recherches sur ce système thermochimique est d'obtenir un système fiable et compact, qui pourrait tenir dans un garage ou une chaufferie, à un coût le plus réduit possible.

«Dans de nombreux cas, les solutions technologiques existent déjà, mais il faut encore faire beaucoup de travail pour les adapter aux besoins», résume Jean-Pierre Joly, le directeur de l'Ines. Une situation parfaitement illustrée par la mise au point avec les industriels Saft, Voltwerke et Tenesol d'un système de batteries au lithium avec électronique intégrée qui permet à un foyer équipé de panneaux photovoltaïques de stocker sa production de la journée. 

La conclusion apportée à cet article, est moins positive, car comme cela est souligné, une fois de plus la France ne favorise pas ce type de développement dans la mesure ou l'on privilégie les installlations reliées au réseau et non pas des installations permettant une production exploitable directement, mais je crois que nous y viendront inévitablement, enfin je l'espère !

 

 

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