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L'avenir sera ce qu'on en fera !

Pour un avenir durable et partagé. Parce que je veux croire que l'humain et l'humanité qui en émane pourrait ne pas être un cancer pour la terre et un vampire pour ces congénères. Profondément humaniste, pacifiste, je n'entrevois qu'une solution d'avenir durable et pérenne, en finir avec la destruction systémique de notre écosystème nourricier qu'est la planète. Je prône l'égalité d'importance de toute vie, minérale, végétale, animale, humaine car toute vie est interdépendante des autres. Et rappelons nous, la seule énergie qui n'émet pas de GES est celle qu'on utilise pas ! Le superflue de nos consommations c'est de l'énergie vitale que nous volons à nos enfants et aux leurs !

Nucléaire : l'illusion de la possible déconstruction.

Publié le 9 Novembre 2011 par Daniel JAGLINE djexreveur in Nucléaire

Au delà des coûts que vont inévitablement engendrer la prise en charge des tentatives de déconstruction, de démantelement, de gestion des déchets, qui jusqu'alors je le rappele, pour ceux qui n'auraient pas bien suivi, ne sont pas véritablement prix en compte dans le calcul du coût de l'électricité d'origine nucléaire, ou si peu et si mal, en France, se pose d'autres questions, auxquelles les réponses, semblent plus hypothétiques encore !

Voici un point de vue qui en dit long :

http://www.lepost.fr/article/2011/11/07/2632058_peut-on-vraiment-demanteler-une-centrale-nucleaire.html

Extraits :

Que la France décide ou non de sortir du nucléaire, elle sera tôt au tard confrontée au démantèlement de ses 58 centrales nucléaires vieillissantes. Une problématique que connaît bien l’anthropologue et philosophe Christine Bergé, qui a enquêté sur le chantier de déconstruction du surgénérateur Superphénix. Pour elle, démanteler unecentrale, c’est entrer dans un rapport au temps particulier, où mémoire et informations se perdent face à une tâche gigantesque. Et on ne « déconstruit » pasune centrale : on enrobe, on éparpille, on disperse.(...)

Quel enseignement principal tirez-vous de votre enquête ?

J’ai veillé à être extrêmement réaliste dans ma description des travaux et de la réalité vécue par les travailleurs, tout en analysant l’arrière-fond « inhumain » : avec le nucléaire, nous sommes dans des temps très longs, immémoriaux, qui sont hors de l’histoire et dépassent tout le monde. Malgré toutes les précautions prises lors de tels chantiers, le temps des radionucléides – qui peuvent durer jusqu’à plusieurs millions d’années – est ingérable. Le problème de la mémoire se pose inévitablement.(...)

Qu’est-ce qui vous a le plus marqué lors de vos visites de Superphénix ?

En premier lieu, le gigantisme et la beauté de la technique nucléaire, qui sont proprement fascinants. Je pense que les personnes qui y travaillent sont constamment dans un vertige de puissance. Ensuite, c’est l’extrême rigueur à laquelle sont soumis les travailleurs. Il y a une culture de la sûreté très exigeante. Mais, en réalité, on est obligé de tirer financièrement par tous les bouts : EDF fait appel à lasous-traitance, qui à son tour est mal payée, etc. Ce qui m’a frappée, c’est la disproportion entre la bonne volonté des humains et la réalité de la tâche à accomplir, qui est absolument monstrueuse.(...)

Au vu de ces constats, le nucléaire est-il selon vous une aberration dans nos sociétés ?

Absolument. On développe des techniques sans jamais mesurer leurs impacts sur les humains. Cela est vrai pour toutes les industries dangereuses. Mais, avec le nucléaire, c’est pire encore puisque les radionucléides, dont certains peuvent se révéler mortels, ont des durées de vie comparables à celle de la planète… Il est donc tout simplement impossible de les gérer. Prenons le cas du plutonium. Nous sommes en train d’en accumuler partout dans le monde, mais nous ne savons absolument pas quoi en faire. Si vous en inhalez ne serait-ce que quelques grammes, vous êtes mort. Il est important de dire que les radionucléides naturels les plus dangereux ne sont rien à côté des radioéléments fabriqués artificiellement dans les cœurs des réacteur

Un point m'a particulièrement frappé, reflet selon moi de la totale disproportion entre la nécessaire et impérieuse obligation qu'il y a à tout maitriser, et ce qui en résulte dans le réalité, parlant de cette notion de rapport au temps qui est d'une extrème importance dans ce qui nous interresse, cette constatation faite :

Une partie de l’information se perd. Par exemple, nous n’avons pas pu retrouver la trace de tous les architectes de Superphénix ! Or, pour la déconstruction, revoir entièrement ce qui a été fait dans le passé est une obligation. 

Comment est-il possible qu'en à peine une cinquantaine d'année, on ai déjà pu perdre de telles informations, ou comment serait-il possible qu'on ai même pas penser, à les réunir et les préserver ?

Interressez vous donc aussi au démantelement de "Brenelis", là aussi il y a matière à reflexion, et interrogations !

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