Encore une !
C'est maintenant sur les côtes Néo-Zélandaises que risque de s'échouer du fioul s'échappant du porte conteneur Libérien "Rena" échoué depuis le 5 octobre :
Extrait :
Le Rena, un porte-conteneur libérien d’une capacité totale de 47.000 tonnes, menace de déverser 1.700 tonnes de fioul lourd dans la baie de Plenty, après s’être échoué sur le récif Astrolabe, près de l'île du Nord de la Nouvelle-Zélande. Le carburant qui a commencé à s’échapper du bateau, échoué depuis mercredi, forme déjà une nappe de cinq kilomètres de long dans laquelle de très nombreux oiseaux se sont retrouvés pris.
Des avions ont largué des agents dissolvants sur la nappe pour tenter de la réduire mais l'opération n'a donné aucun résultat et le fioul risque désormais de souiller le littoral, indique Le Monde. Le ministre néo-zélandais de l'environnement, Nick Smith, a estimé aujourd’hui que l'avarie du Rena "pourrait devenir la catastrophe écologique maritime la plus grave qu'ait connue la Nouvelle-Zélande depuis des décennies".
Pour protéger autant que faire se peut la baie de Plenty, qui est l'une des destinations touristiques les plus populaires du pays et un havre pour les baleines, les dauphins, les phoques et les pingouins, les autorités cherchent à pomper les cuves du Rena. "Le problème, c'est que la situation se dégrade et, d'après mes informations, il est possible que le navire se brise et coule", a déclaré le ministre des transports Steven
http://www.rfi.fr/europe/20111007-risque-maree-noire-nouvelle-zelande
Extrait :
C’est peut-être le « désastre écologique le plus grave qu’ait connu la Nouvelle-Zélande depuis des décennies ». Le constat du ministre de l’Environnement néo-zélandais, Nick Smith, est alarmant.
Du carburant continue de s'écouler des cuves du porte-conteneurs libérien, le Rena. Et les efforts pour contenir la nappe de fioul, déjà longue de 5 kilomètres, n'ont donné aucun résultat.
La situation risque d'empirer. Le bateau pourrait maintenant se briser et couler. Un scénario catastrophe : toute la baie du Plenty, et surtout le récif de l'Astrolabe, sont menacés. Ce récif est connu pour la richesse de sa faune et de sa flore. Si le pétrole atteint la zone, des dizaines d'espèces d'animaux, dont des phoques, des dauphins, des anémones et des baleines risquent de s’engluer dans la nappe de fioul.
Déjà, quatre pingouins bleus, une espèce rare, ont été retrouvés, les poils couverts de pétrole. Les associations de protection de l’environnement se montrent très pessimistes et les mauvaises conditions météo, annoncées pour le début de la semaine prochaine, pourraient encore aggraver la situation.
Espérons que la météo ne va pas se dégrader trop, et ne pas augmenter ce risque.