Un coup de frein vient en tout cas d'être donné, et c'est heureux, mais il y en aura toujours pour persister dans cette voie, ne nous faisons pas d'illusion.
Alors de quoi s'agit-il au juste :
http://www.geo.fr/environnement/les-mots-verts/climat-manipulation-geo-ingenierie-42420
"Le terme "géo-ingénierie" est utilisé pour désigner des projets scientifiques visant à modifier le climat et l'équilibre terrestre pour lutter contre le réchauffement climatique"
Cela pourrait ne pas paraître si inquiétant, résumer ainsi, mais c'est en fait très réducteur, et trompeur, cela n'a au départ rien à voir avec "le réchauffement climatique" :
Vu comme cela, ce n'est plus pareil n'est-ce pas !
Fort heureusement l'aveuglement n'est pas encore total :
Extrait :
"Pour contrer le changement climatique, la géoingénierie, qui veut intervenir sur les mécanismes naturels, c'est le plan B. Mais il semble avoir aujourd'hui du plomb dans l’aile. Trop d’inconnues, trop de risques : telle est la conclusion de la conférence sur les techniques de modification du climat qui vient de achever. De l’aveu même de ses adeptes, la géoingénierie ne sauvera pas le monde en refroidissant la Terre…
Fin mars, 175 experts issus de 15 pays différents se sont réunis à San Francisco pour la Conférence d’Asilomar sur l'élaboration d’un encadrement de la recherche en géoingénierie. L’objectif était de s’assurer que les expérimentations de modification du climat prennent en compte les risques et impacts potentiels, ainsi que l’efficacité des techniques employées.
Les conclusions de cette conférence sonnent comme un aveu d’échec pour les adeptes d’une manipulation volontaire du climat. Comme l’avait déjà souligné le rapport de la Royal Society sur la géoingénierie en 2009, les connaissances sur les impacts possibles sur le climat et les écosystèmessont trop minces pour justifier le recours à la géoingénierie."
De nouvelles mesures ont donc été adoptées à "Nagoya", lors de "la Convention sur la diversité biologique (CDB) des Nations unies" :
http://www.infogm.org/spip.php?article4593
Extrait :
"Le 29 octobre 2010, les 193 membres de la Convention sur la diversité biologique (CDB) des Nations unies ont adopté par consensus un moratoire de facto sur les projets de géo-ingénierie. Une décision qualifiée d’historique par les organisations de la société civile.
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L’accord conclu demande aux gouvernements de veiller à ce qu’aucune activité de géo-ingénierie n’ait lieu jusqu’à ce que les risques pour
l’environnement et la biodiversité et les impacts sociaux, culturels et économiques soient dûment pris en compte.
Cette décision s’appuie sur le moratoire pris en 2008 sur la fertilisation des océans adoptées par la COP9 (9° Conférence des Parties) à Bonn. La fertilisation des océans consiste à favoriser la
prolifération de micro-algues fixatrices de dioxyde de carbone afin de l’y séquestrer, en enrichissant les océans à l’aide de grandes quantités de nutriments déversés dans les eaux. C’est une des
nombreuses techniques que l’on range sous le terme de « géo-ingéniérie ». Or, les expériences réalisées, tant publiques que privées, ont jusqu’à présent été des échecs [1]."
Malheureusement, si l'on affirme vouloir à présent refuser d'imaginer l'utilisation de ce "Plan B" comme il a été qualifiée par "Futura-Sciences", on ne le condamne pas pour autant à plus long terme, comme si de telles manipulations, n'étaient pas totalement inenvisageables !.