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L'avenir sera ce qu'on en fera !

Pour un avenir durable et partagé. Parce que je veux croire que l'humain et l'humanité qui en émane pourrait ne pas être un cancer pour la terre et un vampire pour ces congénères. Profondément humaniste, pacifiste, je n'entrevois qu'une solution d'avenir durable et pérenne, en finir avec la destruction systémique de notre écosystème nourricier qu'est la planète. Je prône l'égalité d'importance de toute vie, minérale, végétale, animale, humaine car toute vie est interdépendante des autres. Et rappelons nous, la seule énergie qui n'émet pas de GES est celle qu'on utilise pas ! Le superflue de nos consommations c'est de l'énergie vitale que nous volons à nos enfants et aux leurs !

Faim dans le monde, la réponse est-elle dans la mondialisation ?.

Publié le 19 Novembre 2010 par Daniel JAGLINE djexreveur in Questionnement Fondamental

Mondialisation des diverses causes, actions au niveau de la planète, paradoxalement, je veux y croire et y voir un espoir, car je pense vraiment que certaines problématiques, notamment, par exemple celle de la faim dans le monde, ne peuvent sans doute pas trouver d'autre traitement  plus efficace qu'en la gérant globalement, et pourtant je suis perplexe, quand je vois les orientations prônant l'agriculture intensive, favorisant les monocultures, vont-ils continuer dans cette voie dont on connait les dégâts, et l'inaptitude en terme de "durabilité".

http://www.infosdelaplanete.org/6061/vers-une-gouvernance-mondiale-de-l-alimentation.html

Extrait :

"C’est une petite révolution silencieuse qui s’est déroulée la semaine dernière à Rome dans le domaine de la lutte contre la faim. La première réunion du Comité de la sécurité alimentaire (CSA) de la FAO depuis la réforme engagée l’année dernière par ses 183 Etats membres a posé les jalons d’une véritable gouvernance mondiale de l’alimentation.

Le CSA était jusqu’alors composé de fonctionnaires qui se réunissaient tous les deux ans pour constater l’échec des Etats à engranger des succès contre la faim. Grâce à cette réforme, deux changements majeurs sont survenus.

D’abord, le CSA version 2010 associe l’ensemble des acteurs concernés dans l’optique d’une meilleure coordination: en plus des Etats, sont invités à participer la vingtaine d’institutions internationales et – enfin! – les acteurs de terrain, organisations paysannes et ONG. Deuxième innovation: au-delà d’une meilleure coordination, la réforme vise à apporter plus de cohérence dans les actions et solutions prônées par les uns et les autres. Enjeu majeur, puisqu’il s’agit de reconsidérer les modèles et politiques économiques affectant l’agriculture et la sécurité alimentaire au prisme de l’objectif de sécurité alimentaire et du droit à l’alimentation...........

Au final, la participation de la société civile – fait nouveau dans ces négociations – a sûrement permis d’aboutir au compromissatisfaisant des conclusions: une exigence de convergence des processus Banque mondiale et FAO d’ici octobre 2011, tout en engageant un travail d’expert sur les avantages comparatifs des investissements à grande échelle avec le soutien à l’agriculture familiale… Satisfaisant, certes, mais une chose est sûre: les investisseurs n’ont pas de souci à se faire avant longtemps!

Alors, une réunion de plus pour rien? Non, car il est nécessaire de poser le cadre d’une gouvernance mondiale dans un cadre multilatéral, qui puisse aborder le fond des questions politiques sur la base des connaissances scientifiques. En ce sens, la réforme du CSA était nécessaire, elle est bienvenue… Mais est-elle pour autant la réponse à tous les problèmes?

Certainement pas! Car au final, les mauvais choix réalisés par les élites au pouvoir ne proviennent pas d’un manque de connaissances, mais sont bien le résultat de conflits d’intérêts avec, justement, l’intérêt général. Résoudre la faim n’est pas une fatalité, elle est à portée de main: cela suppose simplement de remettre la lutte contre la pauvreté au cœur des politiques économiques et sociales. Loin des sommets à Rome, les sociétés civiles ont encore de belles luttes des classes devant elles…

 Je suis malheureusement assez d'accord, et c'est bien cela qui est terrible, avec ce qui est exprimé en conclusion dans cette phrase : "Car au final, les mauvais choix réalisés par les élites au pouvoir ne proviennent pas d’un manque de connaissances, mais sont bien le résultat de conflits d’intérêts avec, justement, l’intérêt général"

 

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