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L'avenir sera ce qu'on en fera !

Pour un avenir durable et partagé. Parce que je veux croire que l'humain et l'humanité qui en émane pourrait ne pas être un cancer pour la terre et un vampire pour ces congénères. Profondément humaniste, pacifiste, je n'entrevois qu'une solution d'avenir durable et pérenne, en finir avec la destruction systémique de notre écosystème nourricier qu'est la planète. Je prône l'égalité d'importance de toute vie, minérale, végétale, animale, humaine car toute vie est interdépendante des autres. Et rappelons nous, la seule énergie qui n'émet pas de GES est celle qu'on utilise pas ! Le superflue de nos consommations c'est de l'énergie vitale que nous volons à nos enfants et aux leurs !

Qu'est-ce que j'aimerais pouvoir me rendre à Valence le 26 Février 2011.

Publié le 19 Février 2011 par Daniel JAGLINE djexreveur in Energie

http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/energie-environnement/actu/0201148864723.htm

Extrait :

Depuis qu'il a découvert que plusieurs dizaines de forages exploratoires de gaz ont été réalisées discrètement dans les forêts qu'il parcourt à vélo le week-end au pied de la montagne Sainte-Victoire, Achim Gertz ne décolère pas. « En passant parfois à proximité, je pensais innocemment que des prospecteurs cherchaient de l'eau sur nos terres arides, raconte cet habitant de Fuveau, délégué dans les Bouches-du-Rhône de Cap21, le parti de Corinne Lepage. J'ai épluché depuis les bases de données publiques : ces carottages ont permis à la société EPG, qui détient le permis de recherche de gazs non conventionnels dans le bassin minier de Gardanne, de chiffrer les réserves de ce sous-sol à 2.800 millions de mètres cubes. Nous savons que l'exploitant trouve ces résultats d'exploration "prometteurs et encourageants". Nous savons aussi qu'EPG compte revendre son gaz dans les environs, à l'usine d'Alcan et sur la zone industrielle de Vitrolles. C'est un cauchemar en perspective dont on nous a tout caché. »

Ce que craint Achim, c'est de retrouver ce gaz à la sortie de son robinet d'eau, comme certains habitants de la ville de Fort Worth, dont le sous-sol riche en méthane piégé dans les roches de schiste a réveillé la fièvre de l'or gris, au nord du Texas.(...)Avec sa configuration présumée identique, le sous-sol provençal fait rêver les détenteurs des précieux permis d'exploration délivrés discrètement par Jean-Louis Borloo, avant son départ du ministère de l'Ecologie. Dans un document remis à des partenaires potentiels qu'il espère convaincre de se joindre à lui pour exploiter le gaz gisant dans la zone de 4.300 kilomètres carrés qui délimite son permis au nord-est de Montpellier, Total estime ses réserves théoriques à 2.380 milliards de mètres cubes. Un volume considérable, équivalant à vingt ans de consommation nationale s'il parvient à en récupérer 40 %, le haut de la fourchette aux Etats-Unis.

« L'enjeu économique est si important qu'il place notre combat dans la catégorie poids lourd », reconnaît Michèle Rivasi, députée européenne Europe Ecologie-Les Verts dans le Grand Sud-Est. (...)Sous la pression, les compagnies détentrices de permis français ont promis des techniques moins risquées. Total étudie par exemple la possibilité de recourir à des produits à faible impact, voire neutres, sur l'environnement. « Je ne doute pas un instant qu'on puisse réduire le nombre d'additifs au strict nécessaire, comme les bactéricides et les surfactants, qui permettent de maintenir le sable en suspension dans l'eau », explique Bruno Courme, directeur de la filiale gaz de schiste de la compagnie. L'emploi de « clusters » permettant de réunir en un point plusieurs dizaines de têtes de puits pourrait également limiter l'emprise des sites d'exploration en surface.

Reste à convaincre. « Le chantier de l'acceptabilité sociale sera au moins aussi important que les phases de validation techniques et économiques », estime le pétrolier tricolore.(...)La menace touche également l'économie agricole de la région. Les viticulteurs voisins du Tricastin sont venus le rappeler à l'occasion de plusieurs réunions publiques organisées pour sensibiliser les habitants : à cause des incidents survenus sur le complexe nucléaire voisin à l'été 2008, l'appellation a perdu 40 % de son volume et 600 hectares de vignes ont dû être arrachés, convainquant au final l'Institut national des appellations d'origine de prendre la décision exceptionnelle de rebaptiser le vignoble.

Plus au sud, Alba-la-Romaine a pris le même arrêté d'interdiction le 8 février, officiellement « pour protéger ses ressources »« Notre plan local d'urbanisme est volontairement restrictif. Nous interdisons le remplissage des piscines, l'arrosage des pelouses et le lavage des voitures en été. Où iront-ils chercher les masses d'eau nécessaires à l'exploitation des gisements et comment seront-elles acheminées ?questionne le premier adjoint au maire, Jean-Luc Chaussignand. La rumeur suggère des pipelines et des quantités de camions, alors que la candidature au patrimoine mondial de l'Unesco de la grotte ornée de Chauvet-Pont-d'Arc promet à notre région un important développement touristique. C'est incompatible et inacceptable. »(...)Il a un porte-voix dans le département : le maire du Thor, Jacques Olivier, devenu une star dans le milieu écologiste depuis que son arrêté anti-OGM a été validé par le tribunal administratif, une première en France. « Sa victoire est de bon augure car la mobilisation de notre mouvement s'annonce plus importante », veut croire Olivier Florence. Rendez-vous à Valence le 26 février pour en juger : dans l'espoir de donner de l'ampleur à leur action, les collectifs ont prévu un rassemblement citoyen pour élaborer leur « stratégie de combat juridique et opérationnel ».

Paul Molga, Les Echos
CORRESPONDANT À MARSEILLE

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Invoquons la "Convention d'Aarhus"

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