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L'avenir sera ce qu'on en fera !

Pour un avenir durable et partagé. Parce que je veux croire que l'humain et l'humanité qui en émane pourrait ne pas être un cancer pour la terre et un vampire pour ces congénères. Profondément humaniste, pacifiste, je n'entrevois qu'une solution d'avenir durable et pérenne, en finir avec la destruction systémique de notre écosystème nourricier qu'est la planète. Je prône l'égalité d'importance de toute vie, minérale, végétale, animale, humaine car toute vie est interdépendante des autres. Et rappelons nous, la seule énergie qui n'émet pas de GES est celle qu'on utilise pas ! Le superflue de nos consommations c'est de l'énergie vitale que nous volons à nos enfants et aux leurs !

Des Etats défaillant, des privés spéculant, des paysans mourant.

Publié le 18 Octobre 2010 par Daniel JAGLINE djexreveur in Questionnement Fondamental

Le monde marche vraiment sur la tête, il n'y plus aucunes valeurs qui ne se plient aux "lois du marché".

Alors on vend, des productions, puis des terres, puis des forêts pour obtenir des liquidités, est-ce qu'on ne va pas bientôt vendre les paysans avec !?, c'est d'ailleurs un peu se qui se passe d'une certaine manière, car non seulement on prive ces paysans ou artisants, ou habitants,de leurs terres, mais en plus on les met ainsi dans une situation, ou ils sont obligés de travailler pour ces mêmes sociétés privés qui ont acheté leurs terres nourricières, et qui ensuite les exploitent, les ruinent, les polluent, et tous ça dans une seule politique généralisée du court terme.

Et voilà que l'on nous dit maintenant, que ces terres ne sont mêmes pas exploitée !

http://www.goodplanet.info/Contenu/Depeche/La-ruee-des-etrangers-sur-les-terres-du-Mozambique-suscite-des-desillusions?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%253A+Goodplanetinfo+%2528Les+D%25C3%25A9p%25C3%25AAches+GoodPlanet.info+%2529

Extrait :

"MAPUTO (AFP) - Le Mozambique avait placé de grands espoirs dans un projet de biocarburants, qui devait créer des milliers d'emplois sur 30.000 hectares de terres en jachère. Le rêve effondré, le site est devenu le symbole des errements de la ruée étrangère sur les terres arables d'Afrique.

Il y a trois ans, le gouvernement avait signé un accord avec ProCana, une entreprise comprenant des intérêts britanniques et sud-africains, qui s'était engagée à investir plus de 500 millions de dollars dans la production de cannes à sucre et leur transformation en carburant.........Mais la plupart des projets portaient sur des biocarburants ou des cultures d'exportations comme le riz et, en 2009, un audit a montré qu'un tiers des terres cédées restaient inexploitées. La situation alimentaire ne s'est donc pas améliorée, ce qui a encore suscité des émeutes meurtrières début septembre..........es entreprises promettent des emplois et les habitants sautent sur l'opportunité d'avoir un revenu stable, même si souvent ils sont déçus par la faiblesse des salaires ou la courte durée des contrats, dit-il.

"Les communautés ne comprennent pas qu'en cédant leurs forêts, par exemple, elles vont perdre ce qui les fait vivre parce qu'elles ne pourront plus y chasser, y cueillir des fruits, des plantes ou ramasser leurs matériaux de construction", estime Joao Nogeiro, un militant écologiste.

Le militant se rappelle d'une compagnie qui a un jour consulté une communauté au sujet de la terre de ses voisins.

 "Comme l'entreprise était pressée, elle a préféré se mettre d'accord avec cette communauté plutôt qu'avec les vrais propriétaires des terres", assure-t-il."

Mais que vont donc devenir ces terres maintenant, vont-elles être restituées !?.

Je suis donc extrêmement inquiet de la récente annonce faite de la décision prise par le gouvernement Brésilien, qui souhaite vendre une grande partie de la forêt qui est sur son territoire :

http://www.actualites-news-environnement.com/24287-foret-amazonienne-Bresil.html

Extrait :

"Le Brésil vendra aux enchères de grandes parties de la forêt amazonienne pour qu’elles soient gérées de manière privée par des compagnies de bois ou des coopératives, afin d’aider à limiter ladéforestation illégale, d’après ce qu’a déclaré un responsable lundi.

Après des années de batailles politiques, le gouvernement du Brésil a finalement choisi de donner des concessions aux compagnies privées et de les autoriser à déboiser les forêts nationales......A la différence des pratiques d’incendies volontaires et de déforestation brutales qui ont déjà détruit près de 20% de la forêt amazonienne –encore aujourd’hui la plus grande du monde-, le déboisement contrôlé est censé extraire de la forêt le nombre exact d’arbres que ce que la forêt peut régénérer naturellement."

 

Les raisons invoquées, me laissent dubitatif :

 

"Les concessions permettent en fait à l’Etat d’avoir plus de contrôle sur la forêt amazonienne, dans laquelle les éleveurs et les développeurs occupent très souvent de manière illégale les terrains de l'Etat.

Alors que la déforestation illégale produit habituellement de la richesse pour une petite minorité, les concessions de forêt, au moins sur le papier, devraient générer des emplois et des revenus fiscaux pour le gouvernement."

 

Quand on sait quel cas font les grandes compagnies de l'environnement, du social, des conditions de travail, il y a de quoi avoir de sérieux doutes sur la "meilleure manière de gérer ces forêts", à moins d'un véritable changement de "paradigme" de ces grandes compagnies, qui accompagnerait, celui des états et des citoyens, qui est invoqué dans ce même article, mais ça ce serait une révolution utopique je le crains.


  

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