Les émissions de CO2 sont devenus le critère principal, la focalisation de ce qu'il faudrait diminuer pour enrayer le réchauffement climatique.
Il est vrai que ce gaz est pour une grande part dans le coktail mais il n'est pas le seul, il faut donc que non seulement on agisse pour diminuer drastiquement nos émissions de CO2, mais il faut qu'on en fasse de même pour les autres GES, car certain s'ils sont actif moins longtemps, le sont bien d'avantage le temps de leur présence, l'exemple le plus connu étant le méthane :
Extraits :
Sauver 2,5 millions de vies par an, éviter les pertes de culture de 32 millions de tonnes par an et réduire le réchauffement climatique d'environ un demi-degré d'ici 2040. Tels sont les principaux bénéfices de l'application intégrale d'un ensemble de seize mesures proposées par le Programme des Nations unies pour l'environnement (Pnue) dans un rapport publié vendredi 25 novembre, à deux jours de l'ouverture de la conférence Climat de l'Onu à Durban. Relativement simples à mettre en place, ces mesures visent "à diminuer les agents de forçage du climat de courte durée (SLCF) que sont les émissions de noir de carbone, un des principaux composants de la suie, le méthane ainsi que l'ozone troposphérique".(...)Selon le Pnue, l'ensemble de ces mesures permettrait d'atteindre environ 77 % du potentiel de réduction des émissions de noir de carbone en 2030, par rapport à la valeur de référence calculée en 2000. Par ailleurs, ces actions ont également un effet important sur un nombre de précurseurs d'ozone comme le monoxyde de carbone ou les composés azotés, diminuant ainsi les concentrations d'ozone troposphérique.
Récupérer et valoriser le méthane
Au niveau du méthane, le rapport de l'Onu évoque sept solutions qui sont censées réduire les émissions de ce gaz de 38 % en 2030. Ces mesures portent principalement sur la diminution des émissions provenant des process de production et de transport du charbon, du pétrole ainsi que du gaz. Par exemple, la mise en place de systèmes de récupération et de valorisation des gaz formés lors de ces opérations pourrait ainsi éviter l'émission de plus de 30 millions de tonnes de méthane en 2030. D'après le rapport, "à l'échelle mondiale, près de la moitié du potentiel de réduction du méthane est réalisable grâce à des mesures qui accroîtront les économies réalisées pendant la durée de l'investissement", le méthane récupéré pouvant servir d'énergie propre.