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L'avenir sera ce qu'on en fera !

Pour un avenir durable et partagé. Parce que je veux croire que l'humain et l'humanité qui en émane pourrait ne pas être un cancer pour la terre et un vampire pour ces congénères. Profondément humaniste, pacifiste, je n'entrevois qu'une solution d'avenir durable et pérenne, en finir avec la destruction systémique de notre écosystème nourricier qu'est la planète. Je prône l'égalité d'importance de toute vie, minérale, végétale, animale, humaine car toute vie est interdépendante des autres. Et rappelons nous, la seule énergie qui n'émet pas de GES est celle qu'on utilise pas ! Le superflue de nos consommations c'est de l'énergie vitale que nous volons à nos enfants et aux leurs !

Centrale nucléaire et leucémie, 1 an 2 études pour tisser des liens.

Publié le 11 Novembre 2012 par Daniel JAGLINE djexreveur in Nucléaire

Le développement d'un plus grand nombre de certaines leucémies aux suites des diverses dispersions de doses radioactives volontaires ou accidentelles était déjà mis en évidence par diverses études, et puis en début d'année un constat inattendu soulevait une question pour le moins inquiétante :

http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/medecine/d/un-risque-de-leucemie-accru-pres-des-centrales-nucleaires_36008/

Extrait :

Une étude menée en France a montré que des enfants de moins de 15 ans vivant à proximité des centrales nucléaires avaient 90 % de risques en plus de développer des leucémies. Pourtant, les chercheurs semblent penser que les rejets radioactifs n'en sont pas à l’origine.

La lecture de cet article bien que concluant à une impossibilité d'établir un lien de causalité entre la présence de la centrale nucléaire et ce taux de leucémie supérieur, pouvait laisser planer un doute. en effet l'argument utilisé pour démontrer qu'une telle conclusion n'avait pas de réel fondement ne me convainc pas :

Autre extrait :

« Le fait qu'il n'y ait pas une diminution du risque au fur et à mesure que l'on s'éloigne de la centrale ne plaide pas en faveur d'un facteur causal » poursuit la scientifique. Autrement dit : on n'observe pas de proportionnalité entre la distance à la centrale et le risque de déclencher une leucémie, l'hypothèse est donc rejetée.

Moi ça ça me laisse perplexe !

Enfin je dis ça moi, je dis rien, j'ai pas les compétences, et rien de ce qu'il faut pour pouvoir en juger, mais le temps passe et les recherches continus, ici et ailleurs, et voilà que récemment d'autres découvertes liées aux suites de Tchernobyl pourraient changer le regard que l'on peut poser sur cette situation :

http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/medecine/d/radioactivite-les-liquidateurs-de-tchernobyl-touches-par-des-leucemies_42495/

Extrait :

Ce travail regroupe le suivi durant une vingtaine d’années de 110.645 des nettoyeurs de Tchernobyl. De manière attendue, les risques de développement d’une leucémie, un cancer de la moelle osseuse, sont plus importants que pour le reste de la population générale, une probabilité estimée supplémentaire à 16 %. Jusque-là, rien d’étonnant car on sait depuis longtemps que la radioactivité affecte directement l’ADN de la moelle osseuse, une action potentiellement cancérigène.

Cependant, il existe différents types de leucémies. L’une d’entre elles, ditelymphoïde chronique (LLC), n’avait pas été reliée à la radioactivité. En effet, les Japonais ayant survécu aux bombes atomiques lancées sur Hiroshima et Nagasaki en août 1945 n’avaient pas présenté cette forme de cancer, ce qui poussait les scientifiques à ne pas établir de corrélation entre rayonnement ionisant et LLC.

Or, pour les liquidateurs ukrainiens, on ne constate aucune distinction : cette forme de leucémie est retrouvée avec les mêmes incidences que les autres. Ainsi la radioactivité induit également les LLC. Les auteurs expliquent ce résultat par la différence ethnique. Au Japon, les leucémies lymphoïdes chroniques ne représentent que 3 % des leucémies, quand elles comptent pour un tiers aux États-Unis et 40 % en Ukraine, sous-entendant que les populations d’Extrême-Orient sont beaucoup moins sensibles à ce type decancer qu’en Occident. Du fait de leur rareté, les études précédentes n’auraient pu le remarquer.

'Du fait de leur rareté, les études précédentes n'auraient pu le remarquer', cette phrase à eu un effet révélateur, et si ce même principe s'appliquait aux constats fait en France et ailleurs au sujet des taux supérieurs de leucémies aux abord des centrales nucléaires, si nos connaissances actuelles ne permettaient pas d'établir de lien, cela prouve-t'il qu'il n'y en a pas, bien sûr que non, alors oui je sais avec des si........!

Finalement, quand on sait que même lors des utilisations médicales pourtant très encadrées, on reconnait qu'il faut impérativement se poser la questions des risques, comme cela est évoqué à la fin de ce même article, n'y aurait donc qu'auprès des centrales nucléaires que le lien de causalité ne peut pas être établie, .........si on en croit certains !

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