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L'avenir sera ce qu'on en fera !

Pour un avenir durable et partagé. Parce que je veux croire que l'humain et l'humanité qui en émane pourrait ne pas être un cancer pour la terre et un vampire pour ces congénères. Profondément humaniste, pacifiste, je n'entrevois qu'une solution d'avenir durable et pérenne, en finir avec la destruction systémique de notre écosystème nourricier qu'est la planète. Je prône l'égalité d'importance de toute vie, minérale, végétale, animale, humaine car toute vie est interdépendante des autres. Et rappelons nous, la seule énergie qui n'émet pas de GES est celle qu'on utilise pas ! Le superflue de nos consommations c'est de l'énergie vitale que nous volons à nos enfants et aux leurs !

Académie des sciences, quel objectif poursuit-elle ? L'autonomie énergétique de tous les dangers !

Publié le 16 Janvier 2013 par Daniel JAGLINE djexreveur in Energie

La transition énergétique, rendu nécessaire par un ensemble de constats soulève un nombre important de questions et de problématiques.

L'une des priorités pour nombre de protagonistes, et notamment partagée par nos gouvernants, (que je comprend, car elle est je le crois du domaine du bon sens), est une vision, une perspective d'indépendance énergétique, mais j'oserais la qualifier d'utopique, car en effet, et y compris pour les nouvelles sources que sont le solaire, l'éolien, ou l'hydraulique marin ou terrestre, quelque soit les différentes sources d'énergies utilisées actuellement une sois-disant indépendance est juste impossible, inenvisageable, et mensongère, nous ne possédons pas en France ni les matières premières, ni les matériaux, ni les infrastructures, ni les industries, pour imaginer une quelconque 'indépendence énergétiqie', il s'agit là d'un mirage, d'une chimère.

Même si nous devions revenir au charbon, nous n'avons pas les matières premières, et serions obligé de les importer, le pétrole, pas besoin de s'étendre chacun sait que nous n'en avons pas, et malheureusement le développement des idées, n'a pas été inversement proportionnel à ce manque, le gaz est d'importation, et contrairement à ce que l'industrie nucléaire veut faire croire, elle est totalement dépendante d'achats de matières premières que nous ne possédons pas sur notre territoire, et les exactions et manigences liées à cette dépendance et à ses importations, nous valent des risques dont on parle peu, mais qui pourraient bien un jour se révéler dramatiques.

Une seconde priorité découle de la nécessité absolu de réduire drastiquement les émissions de CO2, mais pas seulement, de méthane également, sans compter tout un tas d'autres formes d'atteintes à l'environnement par diverses formes de dégradations et de pollutions, là aussi les modèles actuels ont prouvé leurs inefficacités, sauf je dois l'admettre la moindre production de GES par l'utilisation de l'énergie nucléaire, mais la contre-partie de danger et de non-maîtrise des accidents, catastrophes, et gestion des déchets, d'origine nucléaire rend celle ci tout à fait innaproprié, et insoutenable, je passe sur les coûts inchiffrables et honteusement occultés.

La troisième priorité réside sans doute dans l'espoir d'une baisse des coûts de l'énergie, espérance entretenue démagogiquement par ceux qui espèrent encore que cette illusion va tenir encore le temps qu'eux continu de s'en mettre plein les poches, les coûts de la production, donc de l'énergie vont nettement augmenter, et pas seulement à cause des ENR, mais bien parce que toutes les sources d'énergies se raréfient, et qui dit rare dit ...!

Tous nos modèles sont à revoir, et n'en déplaise à ceux qui envisage encore la fuite en avant, ils seront rattrapés par l'inéluctable, ce qui va s'imposer comme transition, c'est celle vers la sobriéte, vers la réduction de nos besoins, en faire le choix maintenant serait la bonne décision, car sinon, elle s'imposera d'elle même, mais sans préparation, elle sera une contrainte dure et violente.

Seulement voilà cette vision du monde n'est pas partagé par nos élites, ou tout au moins pas orienté vers les mêmes intérêts, je suis donc confondu et stupéfait lorsque je constate les préconistions de certaines sphères de haute influence, car elle mettent en grave péril l'avenir de nos enfants, en refusant d'ouvrir les yeux sur l'état de la planète, et sur la fin d'une vision du monde, à laquelle ils se refusent, car ce serait admettre qu'ils se sont trompé, et qu'ils nous ont trompé :

a look

http://www.batiactu.com/edito/l-academie-des-sciences-apporte-sa-contribution-au-34078.php

Extraits :

Le Comité de prospective en énergie de l'Académie des Sciences a présenté un rapport sur la transition énergétique au moment où le débat national sur la question s'organise. Ce document de 248 pages, propose un éclairage sur les défis que pose chaque type de ressource, aussi bien le nucléaire, que les énergies fossiles et les renouvelables. L'Académie fait neuf recommandations portant sur les difficultés à résoudre : intermittence des énergies nouvelles, stockage massif de l'énergie, développement du nucléaire, utilisation efficace des sources fossiles… Elles appellent à un renforcement des recherches nécessaires pour réussir la transition en respectant les objectifs économiques et en garantissant l'indépendance énergétique de la France. (...) Pour le solaire à concentration et l'éolien, le rapport met l'accent sur le développement de stratégies d'insertion de l'électricité intermittente, diffuse et foisonnante dans le réseau centralisé, notamment à l'aide de réseaux intelligents (smart grids) et de méthode de stockage. (...) Le secteur nucléaire est également évoqué par le rapport de l'Académie qui souligne sa production massive d'électricité de façon continue sans émission de CO2. "Elle est exploitée en France dans les meilleurs conditions", mentionne le document qui renchérit : "(elle) paraît indispensable pour répondre à la demande et assurer la transition énergétique vers une réduction de la consommation des énergies fossiles". (...) Enfin, concernant les combustibles fossiles, encore largement consommés en France, l'Académie estime qu'il "serait utile de reprendre le dossier des gaz de schistes et de réexaminer les conditions d'une extraction qui permettrait de réduire, au moins partiellement, (la) facture et la dépendance de la France par rapport aux pays producteurs de gaz et de pétrole". 

Avec de telles recommandations, cette instance ne va pas donner l'impulsion, et le message que je préconise, je ne comprend pas un tel aveuglement !

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