Avant de poursuivre et afin que les choses soient bien claires, il n'est pas ici question de prendre parti pour le tout électrique en terme de déplacement pas plus qu'en tout au terme d'ailleurs, non il s'agit plus de poser la question de la réponse technologique que jusqu'ici je réfute tout autant que je réfute la solution électrique pour nos transport. ......À tord ?
Jusqu'à présent tout ce que j'avais lu qui me convainquait sur l'électricité pour se mouvoir m'avait amené à penser que cette orientation du tout électrique était une nouvelle erreur de vision, je le crois encore à cause notamment d'un des aspect de son impact qui ne semble pas être pris en compte dans l'étude sur la quantité d'énergie consommée pour produire et faire rouler une voiture pendant 200 000 kms, car en effet ce regard porté oubli une question : et après ?

L'achoppement de l'électrique et ce n'est pas nouveau, et c'est même très bien connu, réside dans ses batteries, ces batteries dont on ne sait que faire "après", ces batteries qui sont une source de pollutions diverses, non seulement pour les produire mais aussi et surtout pour les gérer, les déconstruire ou les recycler, ce pourquoi il faudrait là aussi une révolution technologique si je puis dire !
Faudrait-il donc attendre cette "évolution" technologique qui permettrait de soustraire l'épineux et disqualifiant problème des batteries pour se tourner sans frein vers l'électrique ?
Que vaut-il mieux donc ? Vanter par avance une autre technique, en l'occurrence l'hydrogène, loin encore d'avoir fait ses preuves, qui même au contraire confirme ses failles, ses faiblesses, voir ses impossibilités ?
La conclusion des dirigeants de Volkswagen est donc au mieux, à mon sens, erronée de part son insuffisance d'analyse par l'absence de prise en compte de la fin de vie des véhicules, l'au delà des 200 000 kms, au pire une manipulation éhontée.
Sortir dès que possible des solutions de transport individuels, créer du collectif, remettre en cause nos habitudes en terme de déplacement, rien de technologique là dedans, certes une autre forme de révolution, mais qui plus que réduire les impacts de l'utilisation, réduirait l'utilisation elle même, c'est bien là que serait la voie à prendre, je ne crois pas qu'il faille alors attendre des constructeurs automobiles la moindre aide.
Ceci dit m'opposer frontalement à l'électrique me sera plus difficile maintenant, à condition évidemment que la production d'électricité subisse elle aussi sa révolution, en finir en France avec le nucléaire, ailleurs avec en particulier le charbon, et là on est loin, très loin du compte.
Réduire, réduire et réduire encore, là est donc la solution, technologiquement il n'y a rien à attendre, c'est maintenant en effet qu'il faut prendre ce virage, sans plus attendre.