Chasseur et population, le droit commun et la liberté collective assujettit à l'exclusivité corporatiste.

Je ne vais pas être long ce soir, parce que je suis désappointé et exaspéré.

Je n'ai même pas envie de chercher à savoir ce qu'ont pu être les arguments qui ont pu conduire à une telle décision, seule cette décision compte au final, elle entérine sur un plan heureusement encore très local, mais de façon très symbolique, la prise de pouvoir de certaines ultra minorité, sur le droit fondamental de l'ensemble de la population.

Ce n'est même pas un coup de force, pas besoin, certains groupes de pression peuvent se passer de cela, il leur suffit de faire part de ce qu'ils considèrent nécessaire à leur activité pour qu'on leur accorde la prééminence sur toute autre considération. D'autant plus simple que les populations lésées elles ne sont pas représentées, elles n'ont aucune coordination, des individus isolés face à une corporation sur estimée, sur considérée.

Jusqu'ici je pourrais avoir écrit ceci pour un très grand nombre de thèmes très différents, mais il ne vise pour aujourd'hui, qu'un seul sujet. Je partirais peut être à la chasse à d'autres pistes un autre jour, mais pour aujourd'hui je n'en ai qu'une dans la lunette de visée.

Les ballades en forêt interdites les dimanches de chasse!!!

À celles et ceux qui sont tentés de voir là une sage décision pour éviter d'autres morts, parce que la chasse tue en effet et pas que du gibier, je répondrais qu'il y a une autre solution pour contrer ce risque, celle de ne plus chasser lorsque les autres populations sont dans la campagne ou la forêt, et pas l'inverse, pas chasser des forêts celles et ceux qui bien souvent n'ont que le week-end pour s'y rendre. Quelques chasseurs, souvent agriculteurs, dont l'activité permet certaines latitudes en terme d'occupation du temps volent à toute la population la possibilité de bénéficier d'un droit commun, celui de jouir de la nature bien commun de l'humanité. C'est intolérable.