A peine commenté, et quasiment pas repris, sauf probablement sur certains blogs de citoyens qui comme moi portent un réel intérêt à l'avenir, à ce que nous allons léguer à nos descendants, et aux conséquences de nos inconséquences.
L'alerte est pourtant gravissime, les effets dévastateurs, les séquelles méconnues alors qu'elles sont majeures, l'état des sols, derme et épiderme de la terre sont dégradés et altérés de manière manifeste, j'ai une pensée appuyée pour Lydia et Claude Bourguignon, tout leur travail à ce sujet, et leur oeuvre le Laboratoire d'Analyses Microbiologiques des Sols LAMS, eux qui se battent pour une cause dont l'importance est inversement proportionnelle à l'intérêt qu'on lui porte en général.
Une information qui n'est pas portée comme elle devrait l'être, j'espère modestement participer à lui rendre l'égard qui devrait lui être accordé.
On est abreuvé de la cause climatique, dont je ne déni pas l'importance, mais sait-on que la terre aussi engrange le CO2, que des sols fertiles sont de bons capteurs de carbone, la bonne santé des terres arables est donc aussi primordiale dans cette lutte là, mais ce n'est que le second danger qui guette l'humanité si rien n'est fait pour contrer la disparition par érosion et élimination des terres fertiles.
Un rapport qui compile les travaux de 200 scientifiques, concordant et se complétant pour établir une vérité mal appréhendée, sous évaluée, dont l'enjeu est pourtant la capacité de nourrir l'humanité, car il s'agit bien de cela en finalité, les sols, milieu le plus riche de notre environnement sont la matrice de tout ce qui pousse et croît. Si la fertilité des sols décroît c'est bien la capacité de produire les aliments qui se dégrade et baisse, c'est donc la sécurité alimentaire planétaire qui est en jeu.