On ne trouve que ce qu'on cherche, est-il convenu d'augurer, ainsi ais-je coutume de le dire régulièrement, notamment au sujet des chercheurs scientifiques, qu'ils soient financés par les deniers publics ou par des industries spécifiques, et de fait, il est un constat dont on peut déplorer la conséquence majeure, qui vérifie, que de nombreuses avancées technologiques ou sociétales, sont soit enrayées, soit occultées faute de vouloir vraiment s'y intéresser, pour diverses raisons plus inavouables les unes que les autres ! Mais il faut s'appliquer aussi à soi même cette relation de cause à effet, car il est facile de tomber également dans ce piège !
Et pour corser l'affaire, il n'est pas rare que ce qu'on trouve soit le résultat d'un heureux hasard ou le fruit de l'expérience et de l'analyse des autres ! Et ça, ce n'est pas toujours facile à admettre ! Mais ça c'est une autre histoire !
Pourquoi cette entame ? Parce que ce que je vais aborder maintenant comme sujet pour la première fois, sans être le fruit du hasard, n'en est pas moins le prolongement d'une recherche que je n'aurais pas faite de moi-même si on ne m'y avait pas en quelque sorte contraint, et parce que rien n'est moins sûr que ce que je vais sonder dans cette approche délicate. J'espère donc votre indulgence si mon analyse première, basée pour le moment encore sur des recherches peu approfondies, une inexpérience indéniable, et la résultante d'expérimentations que je n'ai pas encore vraiment réalisées moi même dans la forme précise abordée, bien que je m'en sois approché à certains moments. Mais ma prise de position manque encore de justifications. J'ai donc choisi de m'exprimer sans aucun support extérieur, conscient de n'avoir que trop peu de sources pour l'instant et surtout toutes axées sur une même approche particulière, qui à elle seule je le sais ne peut servir efficacement et lisiblement mon propos, qui plus est parce qu'elle prend une orientation individualiste qui me répugne !
Il y a comme quelque chose d'assez paradoxale au fait que mon propre cheminement ne m'ai pas amené à croiser et conceptualiser plus rapidement ce type de démarche, tant ce que j'ai vécu contient de nombreux éléments nécessaires et suffisant 'pour me préparer', (je pourrais même dire 'qui s'apparentent' !) à une telle orientation (enfin presque, vous comprendrez aisément plus tard pourquoi je glisse cela ainsi ici !) et pourtant, non, il a fallu qu'on m'enjoigne (très amicalement, mais avec insistance tout de même (lol ! elle se reconnaitra !) pour que je m'aventure finalement vers la découverte du survivalisme !
Se préparer au pire ! N'est-ce pas ce que tout individu équilibré devrait charpenter tout au long de sa vie, pour lui même évidemment en premier lieu, et par conséquent en prolongement pour les autres aussi !
En tout cas, voilà comment moi je pourrais envisager une telle option, ou un tel choix si je devais finalement me résoudre à échafauder un tel plan, or le socle ou la pierre angulaire de ma réticence, et de ma crispation viscérale et sensitive au premier abord m'incite à m'y refuser pour une ou des raisons, que j'ai moi même du mal à identifier, et à verbaliser de manière cartésienne, mais visiblement ce n'est pas le cas de tout le monde, certains étant tout à fait enclin, à se préparer à une survie autocentrée.
D'une certaine manière et sous certains aspects, je suis fondamentalement d'accord avec les objectifs des femmes et hommes qui s'orientent vers le survivalisme, dont la finalité, n'est autre que l'élaboration préméditée de la survie, MAIS, et c'est là que ça se corse vraiment, d'un autre côté, je m'y refuse totalement, parce que la mise en œuvre, et l'état d'esprit que génère ou qui génère cette préparation, poussée dans ces derniers retranchements, (constat fait du témoignage d'un partisan enclin au prosélytisme, excusant cette acceptation derrière le paravent de critère d'auto-défense, fort discutables et questionables)* suppose l'admission anticipée, et murement réfléchie de s'autoriser à éventuellement devoir et pouvoir porter atteinte à la vie d'autrui. Cela m'est non seulement insupportable, mais qui plus est, m'exaspère et ne fait naître en moi que de l'aversion ! Si on ajoute à cela l'option et l'orientation égocentrée de cette approche on dessine rapidement un tableaux bien sombre.
Si donc je devais défendre sans ambiguïté une approche légitime et recevable d'une préparation à la survie, ce serait uniquement dans un esprit plus proche des 'preppers' tel qu'il est décrit ici, sans notion religieuse ni sectaire, mais au contraire ouvertement orientée vers la survie au delà de l'individuel, à portée communautaire et humaniste. Avec comme objectif basique une forme de résistance commune et communautaire, reléguant au second plan l'individualisme primaire.
Peut-être parce que je suis un pleutre, ce dont je suis tout à fait conscient, et qui peut servir aisément de contre-argument probant aux défenseurs de ce mouvement d'anticipation défensive égocentrée, que je conçois tout de même légitime, mais aussi, (et 'par conséquent' traduirons certains !) parce que je me refuse à accepter intellectuellement l'idée même d'atteinte volontaire et préméditée à la vie d'autrui.
Ceci dit, et parce que je crains tout de même qu'il faille se préparer possiblement à des jours plus ou moins proches nettement plus complexes et délicats que ceux que ma génération et les suivantes ont connu jusque là, je pense que d'envisager de se préparer à être en mesure de se permettre une certaine autonomie, et une certaine autosuffisance, est tout à fait sensée, et mérite qu'on y réfléchisse très sérieusement ! Étant entendu que cette préparation puisse le cas échéant être mise au service du bien commun.
A vrai dire ma démarche, sans que je ne l'ai identifiée ainsi consciemment, s'oriente petit à petit vers une forme d'existence, qui se dirige en fait vers une telle approche de préparation, mais dans une bien moindre mesure, voilà pourquoi en préambule je disais que vous comprendriez plus tard pourquoi je laissais sous entendre, que ce que je vis s'apparente à l'émergence d'une préparation à la survie, seulement je ne l'envisage contrairement à d'autres que dans une optique communautaire, où l'entraide et le soutien seront partagés.
Dans mon esprit, loin de moi l'idée d'aller aussi loin dans une capacité d'autonomie et de possible indépendance, tirant vers l'autosuffisance totale, dont j'ai peine à envisager, la latente nécessité réelle. En effet tant qu'on se refuse à une survie individualiste point n'est besoin de s'enfoncer dans une démarche de retrait total et d'exclusion du reste de mes congénères et pourtant lorsque qu'on regarde l'état du monde, lorsqu'on observe la tendance globale, et plus près de nous encore, le déclin irréfutable de notre société, ne serait-il pas judicieux, de s'y résoudre, la question est maintenant clairement posée dans mon esprit, et il me semble que je me dois d'encourager tout ceux qui voudrons bien m'écouter, à prendre le temps de se la poser également. Le temps aussi de les encourager à ne pas sombrer dans une démarche individualiste mais bien dans une attitude de défense communautaire et participative.
On ne trouve que ce qu'on cherche disais-je en préambule, comme si cela était une vérité intangible, or pas plus à ce sujet qu'à d'autres les réponses ne sont aussi tranchées que ce que l'on aimerait croire, et ce qui nous arrangerait. Si on cherche à se protéger individuellement on risque bien de n'en tirer que solitude, alors qu'à l'inverse si on se prépare à être en mesure de participer à une forme de résistance collective, on a tellement plus de chance d'y trouver le soutien et les compétences des autres dont nous deviendrons également bénéficiaires.
je ne cherche ni le conflit ni le chaos, je les aient pourtant croisés et vécus alors que ma quête en faveur de la paix et de l'humanisme semble plus inaccessible que jamais !
* J'ai d'abord visionné la série complète des 12 vidéos de celui vers qui ont m'avait proposé de m'orienter pour découvrir cette démarche du 'survivalisme' 'Piero San Giorgio'
Cette série s'intitule : " Pier San Giorgio - Présentation du livre complète", dans un premier temps, son analyse de la situation recevait un écho favorable, ce n'est que dans les derniers épisodes, que certains propos ont commencés, à me déplaire clairement, et le dire comme cela est un doux euphémisme.
J'ai ensuite enchainé sur la vidéo : " Piero San Giorgio - La France et l'effondrement économique", et là le personnage se révèle vraiment, et mon aversion avec, ce que j'avais pressenti, se montre au grand jour et là plus aucune ambiguïté, ce survivalisme là n'encourage que mon indignation, et ne génère en moi que mépris et condamnation, pas vraiment parce qu'il est égocentrique, en tout cas cet aspect là des choses devient secondaire, mais surtout parce qu'il transpire la xénophobie, c'en est exécrable !
J'ai donc décidé de ne pas joindre les vidéos, pour ne pas servir de vecteur éventuel de diffusion, c'est un choix certes arbitraire, mais assumé, je ne cautionnerais jamais une telle démarche, conditionnée à de telles idées nauséabondes.