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L'avenir sera ce qu'on en fera !

Pour un avenir durable et partagé. Parce que je veux croire que l'humain et l'humanité qui en émane pourrait ne pas être un cancer pour la terre et un vampire pour ces congénères. Profondément humaniste, pacifiste, je n'entrevois qu'une solution d'avenir durable et pérenne, en finir avec la destruction systémique de notre écosystème nourricier qu'est la planète. Je prône l'égalité d'importance de toute vie, minérale, végétale, animale, humaine car toute vie est interdépendante des autres. Et rappelons nous, la seule énergie qui n'émet pas de GES est celle qu'on utilise pas ! Le superflue de nos consommations c'est de l'énergie vitale que nous volons à nos enfants et aux leurs !

L'eau bien commun de l'humanité, un fondement sociétal souvent bafoué, le partage de l'eau enjeu de civilisation.

Publié le 3 Novembre 2015 par Daniel JAGLINE djexreveur in Questionnement Fondamental, consommation, conflit d'intérêt, Environnement, eau potable, eau, eaux profondes, intérêt général, réchauffement climatique, sécurité alimentaire

L'eau bien commun de l'humanité, un fondement sociétal souvent bafoué, le partage de l'eau enjeu de civilisation.

Avec l'air que l'on respire et une alimentation saine, l'eau est sans aucun doute l'un des éléments vitaux des plus vulnérables.

Les aliments ont il me semble, quelque chose de particulier, dans la mesure ou en réunissant quelques conditions certes privilégiées, mais atteignables par le plus grand nombre, il est possible d'en maîtriser la qualité individuellement, si ce n'est la quantité, qui elle reste beaucoup plus aléatoire quelque soient la compétence de l'investissement qu'on lui aura octroyé.

L'air est sans conteste l'élément le moins maîtrisable individuellement, ont peut considérer que la qualité de l'eau peut sous conditions être contrôlé et quelque peu assainie, mais sans pouvoir lui redonner son état naturel ni ses attributs intrinsèques, grâce à des traitements de divers types, sans toutefois pouvoir parler vraiment de maîtrise dans la mesure ou les actions que l'on pourra exercer à l'échelle individuelle ne pourront au mieux que rendre cette eau 'potable', mais exempte d'une grande partie de ses bienfaits essentiels et vitaux.

Ce qui n'est pas atteignable sur le plan individuel, faute de moyens, l'est parfois à une autre échelle, c'est ce que l'on découvre avec le temps et la comparaison des usages, il semble en effet qu'une meilleure capacité de récupération d'une eau renouvelée, reconstituée, soit plus efficiente sur un territoire plus large, et surtout mieux considéré au regard des lois naturelles de bassins versant.

Par delà les mesures prisent pour restituer à la nature et aux usagers une eau la moins dégradée possible, se pose une autre question tout aussi essentielle et prioritaire, pour quel usage doit-on privilégier les besoins en eaux ?

Pour ma part, la réponse s'impose sans conteste, la primauté naturelle va à la nature elle même, dont la vie même et son entretien, n'est possible que si l'eau qui la compose lui est restituée après lui avoir été soustraite pour un autre usage. En second lieu toutes les formes de vies inhérentes aux écosystèmes qui en bénéficient, végétaux bien sûr, que j'ai pour ma part tendance à inclure à la terre et que j'intègre donc de manière certes simpliste, mais mon propos n'est pas d'ordre scientifique, à ce premier niveau que j'ai appelé "la nature elle même", puis les animaux et les humains, que je considère quasiment sur le même plan, à ce sujet là en particulier, mais qui ont une utilisation de l'eau moins directe si je puis dire. Tous les autres utilisateurs, étant eux relégués au second rang des priorités et considérés pour ma part comme ne devant jamais pouvoir devancer cet ordre primaire des bénéfices que je considère fondamental, mais ce n'est pas l'avis de tout le monde, loin s'en faut !

L'usage de l'eau devient, et cette tendance va s'accentuer dramatiquement au fil du temps, une compétition, car une concurrence sur-naturelle s'est instituée au fils de l'ère industrielle, venant s'ajouter à la liste déjà longue des sources de conflits potentielles, entre les nécessités vitales d'une part, et les besoins productifs d'ordre économique d'autre part. La priorité entre ces deux derniers usages cités, ne devrait souffrir selon moi d'aucune remise en cause, mais notre monde soumis à l'ordre technologique lui même subordonné à la croissance, à moins que ce ne soit l'inverse, en décide autrement de plus en plus souvent, occasionnant par la même des catastrophes environnementales et humaines, écologiques et sociales, parfois dans le pire des cas spoliant toute capacités de bénéfices des usagers naturels au profit des industriels.

Si l'agriculture pour laquelle on peut considérer une utilisation légitime de l'eau, cependant jusqu'à une certaine limite à mon sens, et l'industrie agro-alimentaire, qui elle devrait pouvoir se restreindre en cas de pénurie, les deux pouvant organiser technologiquement des palliatifs, sont les principaux rivaux des usagers primaires de l'eau, d'autres industries dont la nécessité vitale est hautement contestable s'érigent tout de même en prétendant et obtiennent, grâce à la sollicitude intéressée de décideurs mal inspirés, des passe-droits incompréhensibles, et fort contestables.

Une société en particulier illustre cet état de fait de manière récurrente, Coca-cola récidive en Inde, je vous propose d'ailleurs à ce sujet une pétition que j'ai déjà relayée il y a peu, et qui a toute sa place ici, une autre industrie pourrait bien aussi entrer en concurrence, c'est le nucléaire qui s'illustre en décrétant s'approprier en cas de nécessité le droit d'accès à l'eau de nappes phréatiques pour le refroidissement d'une centrale si d'aventure les conditions climatiques venaient à se dégrader dangereusement.

C'est un article récent incriminant à nouveau la firme déjà cité, et qui illustre cette très contestable orientation, qui m'a inspiré ce billet, ici ce sont les multinationales qui privent les Mexicains d'un accès à l'eau potable, là c'est la privatisation décidée par un gouvernement, qui engendre un conflit majeur, pour ne citer que deux exemples, mais ils y en aurait déjà beaucoup d'autres à évoquer, nous voilà donc à l'aube d'un monde dans lequel ont peut présager des guerres de l'eau, comme cela est qualifié déjà par exemple en Asie centrale où le manque d'eau devient source de tensions extrêmes, hypothèse dont la prégnance n'est plus discutable, seuls les choix fait dans ces dualités le sont, mais il y a fort à craindre que pas plus dans ce domaine que dans d'autres, nous n'auront notre mot à dire, alors que ce sont cette fois encore les citoyens dans leur ensemble qui sont les premiers concernés, et qui en seront les victimes.

Image 'licence créative commons' en provenance du site "www.no-mansland.com" que je viens de découvrir.

Image 'licence créative commons' en provenance du site "www.no-mansland.com" que je viens de découvrir.

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