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L'avenir sera ce qu'on en fera !

Pour un avenir durable et partagé. Parce que je veux croire que l'humain et l'humanité qui en émane pourrait ne pas être un cancer pour la terre et un vampire pour ces congénères. Profondément humaniste, pacifiste, je n'entrevois qu'une solution d'avenir durable et pérenne, en finir avec la destruction systémique de notre écosystème nourricier qu'est la planète. Je prône l'égalité d'importance de toute vie, minérale, végétale, animale, humaine car toute vie est interdépendante des autres. Et rappelons nous, la seule énergie qui n'émet pas de GES est celle qu'on utilise pas ! Le superflue de nos consommations c'est de l'énergie vitale que nous volons à nos enfants et aux leurs !

Dette écologique, s'y soustraire demande réparation, l'emprise du passé engage l'avenir.

Publié le 25 Septembre 2015 par Daniel JAGLINE djexreveur in Questionnement Fondamental, Humanisme, Information générale, intérêt général, Pollution, CO2, croissance, Environnement, transition sociétale, Climat

A l'approche de la COP 21, grand messe de la lutte contre le réchauffement climatique comme la présente certains, outre leurs engagements futurs certains pays développés se doivent de regarder dans le rétroviseur, afin de s'acquitter d'un passif écologique et économique envers les pays émergeant et ceux qui sont dans l'incapacité de sortir de l'insuffisance technologique minimale, afin d'affronter les inévitables contraintes environnementales, que le réchauffement global va générer, dans le futur sur la planète.

La distinction séparant pays dit du nord et pays dit du sud, bien que les choses ne soient pas aussi simple que cela, loin s'en faut, symbolisent aussi l'écart et le déséquilibre des responsabilités qui sont à l'origine des causes de l'augmentation trop rapide de la température terrestre.

Pour de nombreuses raisons, la dette écologique n'est donc pas attribuable, de manière homogène à l'ensemble des pays, et bien que cela soit connu, reconnu, et acté, le rééquilibrage tarde inexcusablement à être amorcé, des promesses ont pourtant été répétées, gravées dans des protocoles et des engagements, mais sans être tenues dans les faits.

Rappeler cette disparité, est extrêmement important, car c'est l'un des achoppements majeurs dans les négociations, alors bien sûr, si régler ce problème là ne serait pas suffisant, ne pas le faire serait rédhibitoire. Si les pays industrialisés qui sont parvenues à de tels niveaux technologiques, ne reconnaissent pas cette dette envers les pays auxquels ils ont tant soutiré, alors jamais le climat de confiance minimal nécessaire ne s'installera, les "pays du sud" continueraient alors à ressentir une forme d'injustice justifiée. Une telle situation serait le terreau et le pilier d'un système de défense compréhensible et argumenté qui leur permet déjà d'opposer un fin de non recevoir légitime aux émissaires des pays développés qui attendent d'eux qu'ils fassent des efforts que nos pays n'accepteraient pas non plus.

Un climatologue canadien Damon Matthews, propose une étude dont le résultat pourrait servir de base pour rendre équitable les engagements mutuels, pour rendre acceptable aux "pays du sud" l'idée d'accepter qu'ils ne pourront pas s'offrir le même avenir que celui que nous avons promu, car il s'agit bien de cela. Seulement des contreparties décisives doivent être réellement engagées, plus seulement des promesses, mais bien des actions. La première pourrait être déjà de reconnaître officiellement la hiérarchies des responsabilités, et de s'en servir comme base, cette étude présente la part de chaque pays à l'égard des changements climatiques, je considère même qu'elle minimise les responsabilités des pays "du nord" dans la mesure ou les données fiables comparables ne remontent pas assez loin pour refléter vraiment l'ampleur des écarts réels.

Photo en provenance d'un des articles mis en lien dans ce billet.

Photo en provenance d'un des articles mis en lien dans ce billet.

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