La 'légitimité géographique' de l'Union Européenne ne ferait pas de doute en vue de décider du sort de l'Arctique selon certains, cette affirmation certes recevable, prend tout de même une posture discutable et sans doute contestable aux yeux de nombreux autres pays qui peuvent tout autant prétendre à ce droit légitime si on s'en tient au stricte point de vue géographique.
L'Union Européenne aura son mot à dire, elle devra et pourra certes peser dans la balance, mais quel sera son poids véritable, et surtout quelle sera sa posture face aux enjeux majeurs que revêt la zone Arctique ?
Le plan économique prendra-t-il le pas sur les enjeux écologiques, le risque est grand lorsque l'on constate que, par exemple, Shell a déjà tenter l'aventure, pour aller forer dans ces zones où il y aurait, d'après une agence Américaine une chance sur cinq pour qu'une marée noire souille l'Alaska au court du temps d'exploitation d'un forage, les difficultés rencontrées ont eu jusque là raisons de cette volonté, mais ce n'est sans doute que partie remise.
Alors qu'il est considéré qu'une telle souillure est donc quasiment inévitable, il apparaît tout aussi certain qu'il serait impossible de lutter contre une marée noire en milieu polaire, il convient donc de peser avec une grande rigueur, et un sens profond des responsabilités la position qui devra-être prise.