A l'instar d'un bon nombre de problématiques qui, après avoir été annoncé par des lanceurs d'alertes environnementaux, avec le temps finissent par s'imposer d'elles mêmes tant leurs conséquences sont devenu flagrantes.
Le gaspillage alimentaire est maintenant reconnu par des instances internationales qui ne peuvent être accusée de vouloir jouer sur les peurs, comme on peut l'entendre lorsque les premiers lanceurs d'alertes mettent en gardes.
Le gaspillage alimentaire ruine la planète, car ce n'est pas seulement la nourriture elle même qui ne sert à rien, c'est toute la chaîne de production, c'est tout ce qui a été nécessaire en travail, en ressource naturelle et industrielle, en énergie humaine et mécanique qui à été généré et utilisé en pure perte.
En réalité les pénuries alimentaires pourraient être largement endigués si au lieu d'accepter ce système on réfléchissait vraiment à d'autre formes de distributions tant sur le plan international que locale, la planète produit en fait plus de nourriture que nécessaire pour que plus personne ne souffre de la faim, mais cette surproduction, fini à la poubelle plutôt que d'être mieux distribuée.
Je suis convaincu que, contrairement à l'argument que l'on nous oppose souvent qui consiste à décréter que cela coûte trop cher d'envoyer des aliments aux pays qui en manque, même économiquement il vaudrait sans doute mieux investir dans d'autres systèmes de redistribution, que cela coûterait à termes moins globalement que de tout produire pour rien.
Quand allons enfin regarder cette situation en face, et y réfléchir vraiment :