Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
L'avenir sera ce qu'on en fera !

Pour un avenir durable et partagé. Parce que je veux croire que l'humain et l'humanité qui en émane pourrait ne pas être un cancer pour la terre et un vampire pour ces congénères. Profondément humaniste, pacifiste, je n'entrevois qu'une solution d'avenir durable et pérenne, en finir avec la destruction systémique de notre écosystème nourricier qu'est la planète. Je prône l'égalité d'importance de toute vie, minérale, végétale, animale, humaine car toute vie est interdépendante des autres. Et rappelons nous, la seule énergie qui n'émet pas de GES est celle qu'on utilise pas ! Le superflue de nos consommations c'est de l'énergie vitale que nous volons à nos enfants et aux leurs !

Pollution atmosphérique, le sevrage du diesel c'est pour quand ?

Publié le 9 Janvier 2013 par Daniel JAGLINE djexreveur in Pollution

La qualité de l'air est étroitement liée avec l'espérance de vie, cette affirmation qui aurait pu paraître très exagérée il y a encore peu de temps, est maintanant irréfutable, nous savions tous que nombres de gênes, d'allergies, de maladies, étaient favorisées par les pollutions atmosphériques, mais ce qu'affirme l'étude 'Aphekom' est bien plus grave encore :

http://www.20minutes.fr/article/1075703/pollution-atmospherique-reduit-esperance-vie

Extrait :

Les citadins français perdent 3,6 à 7,5 mois d’espérance de vie

Les quelque 12 millions d’habitants des neuf villes étudiées (Bordeaux, Le Havre,Lille, Lyon, Marseille, Paris, Rouen, Strasbourg et Toulouse) pourraient gagner de 3,6 à 7,5 mois d’espérance de vie si la qualité de l’air y était améliorée, estime l’étude, notamment si les seuils de pollution à l’ozone et aux particules fines étaient respectés. En effet, «pendant la période 2004-2006, le niveau moyen de particules fines (PM2,5) variait de 14 à 20µg/m3 selon la ville», a établit l’étude, tandis la seuil préconisé par l’Organisation mondiale de la santé est de 10µg/m3. «La valeur guide journalière de l’ozone (maximum sur huit heures: 100 µg/m3) avait été dépassée de 81 à 307 fois pendant ces trois années», apprend-on également.

On pourrait penser que cette situation n'est dû qu'au fait que les taux maximum de la valeur guide de l'OMS sont régulièrement dépassés dans de nombreuses villes en France, ce que dit bien cette étude :

Autre extrait :

D’après  l’étude Aphekom, «près de 360 hospitalisations cardiaques et plus de 630 hospitalisations respiratoires par an dans les neuf villes pourraient être évitées si les concentrations moyennes annuelles de PM10 respectaient la valeur guide de l'OMS (20 µg/m3)» et «une soixantaine de décès et une soixantaine d’hospitalisations respiratoires par an dans les neuf villes pourraient être évités si la valeur guide de l'OMS pour le maximum journalier d'ozone (100 µg/m3) était respectée».

Cette situation vaut d'ailleur à notre pays d'être épinglé par l'Europe à ce sujet, mais c'est encore plus inquiétant que cela car certains experts suite à d'autres études vont bien plus loin dans le constat :

http://www.goodplanet.info/Contenu/Depeche/Pollution-de-l-air-des-politiques-plus-radicales-s-imposent-selon-le-BEH?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+Goodplanetinfo+%28Les+D%C3%A9p%C3%AAches+GoodPlanet.info+%29

Extrait :

Une réduction du risque pour la santé, apparue peu après la diminution des niveaux de pollution atmosphérique, a été enregistrée dans plusieurs études, à des concentrations de particules fines relativement faibles.

L'étude la plus récente et la plus vaste à ce jour, réalisée auprès de 2,1 millions de Canadiens adultes, a confirmé le lien observé entre morbidité, mortalité et niveau d'exposition, "mais à des niveaux de particules fines nettement inférieurs à ceux observés dans la plupart des villes européennes", remarque l'éditorial.

Voir aussi :

http://www.journaldelenvironnement.net/article/pollution-atmospherique-les-mesures-locales-ne-servent-a-rien,32500

Extrait :

Toutefois, même si des valeurs-limites existent (et sont rarement respectées), les chercheurs insistent sur le fait qu’il «n’existe pas de seuil en deçà duquel aucun impact n’est observé». (...) 

Tous le monde a bien compris que ces pollutions atmosphériques sont donc une problématique majeure pour les grandes agglomérations, elle est souligné dans ce même article par une simple phrase qui met en question un autre aspect de la situation montrant l'inégalité sociale face à ces dangers :

Autre extrait :

«Les combustibles fossiles sont la principale source de pollution particulaire dans le monde», précise Franck Kelly, qui souligne aussi que «l’exposition aux émissions du trafic automobile est plus nocive que l’exposition aux émissions des centrales thermiques ou aux masses d’air carbonées secondaires». Une affaire de proximité entre citoyens et pot d’échappement.

'Une affaire de proximité entre citoyens et pot d'échappement' ! 

Des voies s'élèvent donc pour encourager à des actions en rapport avec la réalité :

http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/01/08/pollution-des-politiques-plus-radicales-s-imposent_1813857_3244.html

Extrait :

Les preuves des effets nocifs de la pollution atmosphérique sur la santé se sont multipliées ces dix dernières années, souligne Michal Krzyzanowski, du Centreeuropéen de l'environnement et de la santé de l'Organisation mondiale de la santé dans un éditorial du Bulletin épidémiologique hebdomadaire dédié à ce fléau urbain. Il y invite à passer à des "approches politiques plus radicales et globales"afin de "réduire davantage l'exposition de la population, même lorsque les normes sont respectées".

On nous rappelle dans l'article le classement récent des particules fine PM2.5 comme 'cancérogène certain' pour les humains, et dans cet autre article qui va suivre on appuit encore davantage sur la grande nécessité qu'il y a à un vrai changement en profondeur :

http://www.actu-environnement.com/ae/news/beh-invs-air-pollution-sante-17468.php4#xtor=ES-6

Extrait :

"L'accumulation de preuves sur les effets [de la pollution atmosphérique] sur la santé invite à des approches politiques plus radicales et globales." Tel est l'appel lancé par Michal Krzyzanowski, du Centre européen de l'environnement et de la santé de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), dans l'éditorial de la dernière livraison du Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) de l'Institut de veille sanitaire (INVS). Pour l'expert de l'OMS de telles politiques devraient avoir pour objectif "non seulement [de] maintenir les niveaux de pollution en dessous des niveaux imposés par certaines normes légalement contraignantes ou par des valeurs limites, mais aussi [de] réduire davantage l'exposition de la population, même lorsque les normes sont respectées".

"La révision, en 2013, des politiques de l'Union européenne relatives à la qualité de l'air devrait être une bonne occasion pour élaborer des politiques efficaces et fondées sur des faits pour la protection de la santé en Europe", estime-t-il.

Alors je me pose une question, jusque à quand va -t'on continuer de favoriser les motorisations diesel qui sont plus émettrices de ces particules, non seulement ces motorisations et le carburant qui les alimente continuent d'être moins taxé, mais j'apprend en plus que les aides de l'état par le biais du 'bonus écologique' sont reconduites en l'état !

a look

http://www.actu-environnement.com/ae/news/vehicules-propres-bonus-ecologique-hybride-17460.php4#xtor=ES-6

Je considère qu'il devrait y avoir dorénavant une distinction faite entre les motorisations essence et diesel, ces dernières devraient ne plus être aidées à la même hauteur, afin de ne plus encourager leur prolifération, et au contraire faire baisser leur part de marché . Ce qu'il faut bien comprendre, c'est que malgré les grandes avancées techniques de ces dernières années, les systèmes de filtration des motorisations diesel ne fonctionnent pas correctement en ville, et c'est bien ça le vrai problème, en effet, pour que ces systèmes de filtration que sont les pots catalytiques soient totalement efficaces, il leur faut être à une température élevée, températures qui sont rarement atteintes si on ne roule qu'en agglomération sur de courtes distances !

Que ces primes encouragent et aident celles et ceux qui changent de véhicules passant d'un ancien, souvent beaucoup plus polluant à un autre qui l'est moins, je suis pour, mais que le taux de CO2 soit encore le seul critère prix en compte, pour quantifier ces aides me semble tout à fait innaproprié et insuffisant dans cette situation, c'est une abbération, car ce critère méconnait totalement la problématique des particules fines, dont on sait pourtant maintenant l'extrême dangerosité.  

J'en profite également pour dire mon incompréhension sur le fait que les motorisations GPL et GNV soient tenues à l'écart de ces mesures, alors que ce sont pourtant celles qui actuellement permettent à un investissement raisonnable de réduire encore plus les polluants d'hydrocarbures, mais les autoritées françaises ont toujours marchés sur la tête au sujet de ces carburations, c'est juste une erreur de plus qui prend le relai de bien d'autres !

            Voilà encore une décision ayant un lien avec l'environnement au sujet de laquelle nous n'avons pas eu notre mot à dire !


Commenter cet article