Celles et ceux qui passent me lire depuis l'année dernière, savent que j'ai tenté de rendre compte des suites de la marée noire consécutive à l'explosion de la plate forme "Deepwater" dans le "Golf du Mexique".
J'ai même fini par qualifier ce sujet comme étant une sorte de "fil rouge" de ce blog, avec le temps les informations se se fait de plus en plus rares, surtout celle traitant des conséquences environnementales, et sociales, à mon grand regret.
En cette nouvelle année, nous savons tous déjà quel va être le "fil rouge" de ce début d'année, "les gaz de schiste".
Comme je l'ai déjà exprimé, je vais également rendre un autre thème récurrent, car je suis stupéfait de la non utilisation de la "Convention d'Aarhus", mais la n'est pas le sujet pour l'instant, vous pouvez toujours prendre connaissance de ce qu'elle représente :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Convention_d'Aarhus
Mais aujourd'hui je reviens sur les suites, en fait plutôt sur ce qui a précédé cette affaire, qui si on en crois ce qui est affirmé là, pouvait être évitée :
http://www.romandie.com/infos/ats/display2.asp?page=20110218002629740172019048094_brf001.xml
Extrait :
La pire marée noire de l'histoire américaine aurait pu être évitée, indiquent les conclusions de la commission d'enquête mise en place par la Maison Blanche. Les responsables de BP auraient dû mieux prendre en compte un test clé montrant la vulnérabilité du puits.
Cette commission était chargée d'enquêter sur les causes de l'explosion le 20 avril 2010 de la plateforme Deepwater Horizon, exploitée par BP, et du puits Macondo qui se trouvait par 1500 mètres de fond. La catastrophe avait causé la mort de 11 personnes et déversé en trois mois plus de quatre millions de barils de pétrole dans le golfe du Mexique.
Le rapport cible notamment la mauvaise résistance du coffre en ciment du puits installé par Halliburton. Or, un test clé mené sur cette structure peu avant la catastrophe aurait dû alarmer les responsables de BP.
Les enquêteurs affirment que les responsables de BP n'ont pas su prendre en compte l'avis d'un ingénieur du géant pétrolier qui se trouvait sur la plateforme au moment où un test de pression important a été mené pour vérifier la résistance du puits.
"Si quelqu'un avait consulté cette personne, l'explosion n'aurait sans doute jamais eu lieu", est-il écrit dans le rapport de la commission nationale sur la marée noire dirigée par Fred Bartlit. Au lieu de cela, les résultats de ce test ont été "mal interprétés".
Comment BP pourrait-il encore être autorisé à forer, dans le Golf, ou ailleurs, c'est inconcevable !