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L'avenir sera ce qu'on en fera !

Pour un avenir durable et partagé. Parce que je veux croire que l'humain et l'humanité qui en émane pourrait ne pas être un cancer pour la terre et un vampire pour ces congénères. Profondément humaniste, pacifiste, je n'entrevois qu'une solution d'avenir durable et pérenne, en finir avec la destruction systémique de notre écosystème nourricier qu'est la planète. Je prône l'égalité d'importance de toute vie, minérale, végétale, animale, humaine car toute vie est interdépendante des autres. Et rappelons nous, la seule énergie qui n'émet pas de GES est celle qu'on utilise pas ! Le superflue de nos consommations c'est de l'énergie vitale que nous volons à nos enfants et aux leurs !

La compensation de biodiversité face à l'élimination de biodiversité, pire qu'un déséquilibre, une incapacité.

Publié le 18 Janvier 2014 par Daniel JAGLINE djexreveur in compensation de biodiversité, compensation écologique, artificialisation des sols, Notre Dama des Landes, Bocage, zone humide

Un exemple majeur de destruction d'une zone naturelle à la biodiversité remarquable et très particulière, puisqu'il s'agit, pour une très grande part, d'une zone humide, est en passe de démontrer la faillite d'un système, d'une pensée, d'un aveuglement politico-financier, qui a perdu tout contact, et toute conscience de la nature, et de sa source vitale.

Notre-Dame-des-Landes, 1650 hectares dont une majeure partie qualifiée de bocage, composé notamment de deux zones naturelles d'intérêts écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF), décimé, rasé, artificialisé, pour les recouvrir d'un aéroport.

Bien que combattu, et que le combat ne soit pas fini, ce projet semble sur les rails

Si cet exemple est comme un révélateur, à l'image de l'iceberg, il n'est que la partie visible, la partie sur laquelle ont focalise, celle sur laquelle on braque les projecteurs, mais loin des caméra, et des attentions médiatiques, sous la surface de l'écran qui nous masque la partie immergée de l'iceberg, la masse au volume démultiplié du nombre de projets et travaux de constructions diverses, allant de simples nouvelles maisons aux futures lignes LGV, en passant par l'agrandissement ou l'implantation de zones commerciales ou industrielles, et tracés d'autoroutes, des surfaces inimaginables de surfaces naturelles et ou agricoles disparaissent.

Face à cette perte évidente de biodiversité, un concept qualifié de compensation, a été imaginé par les ministères de l'environnement au niveau européen, la déficience de ce concept a d'emblée été mise en évidence par les défenseurs de la nature, j'ai déjà abordé ce sujet, afin de participer à l'alerte :

La lecture ce jour d'un article au sujet d'une organisation non gouvernementale la 'FERN', m'a ramené à ce sujet, cette ONG, qui à pour vocation première de s'occuper plutôt de ce qui touche aux forêts, a entreprit de communiquer, sur le sujet de la compensation de biodiversité, deux documents ou notes, sont à ce jour livrés :

Qu’est-ce que la biodiversité et pourquoi est-ce importante?

Qu’est-ce que la compensation de biodiversité et pourquoi est-ce problématique ?

Ce qui est détruit l'est définitivement, rien ne peux le remplacer, il est totalement illusoire de prétendre le contraire, ce qu'on voudra réimplanter ailleurs non seulement, ne pourra jamais réparer les dégâts, ni se substituer à ce qui existait avant, mais en plus cette soit-disant compensation, provoquera le changement de nature de cette autre zone que l'on transformera pour la recevoir.

Artificialisation des espaces. L’urbanisation des campagnes suscite d’autres  interrogations : la première porte sur l’étalement  urbain et ses conséquences en termes  d’artificialisation des sols et de consommation  de terres agricoles (400 000ha entre 1992 et  2004, soit près de 1% du territoire national,  pour la construction de maisons individuelles) ; la  seconde a trait à la mutation culturelle, sociale  et économique de l’espace rural qui se traduit  couramment par des tensions et des conflits d’usage ; la troisième est liée à la transformation  des sites : l’urbanisation n’aboutit pas à la  disparition des paysages agricoles, forestiers,  montagnards et littoraux. Pour autant, leur  modification, dans un pays fortement attaché à  son patrimoine « rural » a fortiori à un moment  où la préservation de l’environnement devient une  valeur fondamentale, enjoint à être vigilant et  particulièrement soucieux de maîtriser l’évolution  de ces espaces. Carte et commentaire tiré de : http://meridianes.org/

Artificialisation des espaces. L’urbanisation des campagnes suscite d’autres interrogations : la première porte sur l’étalement urbain et ses conséquences en termes d’artificialisation des sols et de consommation de terres agricoles (400 000ha entre 1992 et 2004, soit près de 1% du territoire national, pour la construction de maisons individuelles) ; la seconde a trait à la mutation culturelle, sociale et économique de l’espace rural qui se traduit couramment par des tensions et des conflits d’usage ; la troisième est liée à la transformation des sites : l’urbanisation n’aboutit pas à la disparition des paysages agricoles, forestiers, montagnards et littoraux. Pour autant, leur modification, dans un pays fortement attaché à son patrimoine « rural » a fortiori à un moment où la préservation de l’environnement devient une valeur fondamentale, enjoint à être vigilant et particulièrement soucieux de maîtriser l’évolution de ces espaces. Carte et commentaire tiré de : http://meridianes.org/

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