Hier j'encourageai à participer à un mouvement d'échange des semences paysannes de variétés ancienne tombées dans le domaine public, et à soutenir une action sous forme de campagne de réforme de la législation européenne sur le commerce des semences :
Avec le troc des semences Kokopelli propose aussi une réforme au niveau Européen.
Les grandes entreprises semencières qui sont en passe d'accaparer tous les droits sur les semences qu'ils prétendent 'créer', tentent également de rendre illégale toute autre forme d'échange ...
Aujourd'hui j'apprend avec intérêt, qu'une nouvelle résolution de l'ONU soutient le droit des agriculteurs sur leurs semences
Voilà qui changerais tout si j'en crois ce qu'en pense la Confédération paysanne, dans un communiqué, ce serait donc légitimement et dans le droit le plus total reconnu au niveau européen que les agriculteurs, les maraîchers, et les citoyens paysans ou jardiniers peuvent s'échanger des semences, il ne resterait donc au gouvernement Français dans prendre acte, et de modifier, ou pour le moins harmoniser sa législation en fonction de cette reconnaissance scellée au coin du bon sens.
Je constate donc premièrement, qu'il y a là deux visions divergentes de cette résolution, à moins qu'il s'agisse de deux résolutions différentes, j'en viens à douter, et deuxièmement, que les choses ne sont donc pas aussi simple.
Je réaffirme en tout cas, mon soutient à toute démarche qui permettra de garder pour moi,retrouver pour d'autres, une entière liberté d'échanges des semences, reconnaissant le droits aux semenciers de tirer profit de nouvelles semences qu'ils ont retravaillées, or mis celle modifiées génétiquement, contre lesquelles je m'insurge, mais ne leur reconnaissant pas le droit de main mise par brevetage du vivant accompagné des mesures restrictives, que ces semenciers industriels voudraient imposer à tous et partout.
Les semenciers industriels engrangent bien assez de blé comme ça, pour qu'on leur accorde de nous exploiter comme ils voudraient le faire.