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L'avenir sera ce qu'on en fera !

Pour un avenir durable et partagé. Parce que je veux croire que l'humain et l'humanité qui en émane pourrait ne pas être un cancer pour la terre et un vampire pour ces congénères. Profondément humaniste, pacifiste, je n'entrevois qu'une solution d'avenir durable et pérenne, en finir avec la destruction systémique de notre écosystème nourricier qu'est la planète. Je prône l'égalité d'importance de toute vie, minérale, végétale, animale, humaine car toute vie est interdépendante des autres. Et rappelons nous, la seule énergie qui n'émet pas de GES est celle qu'on utilise pas ! Le superflue de nos consommations c'est de l'énergie vitale que nous volons à nos enfants et aux leurs !

L'usurpation économique de l'exploitation du gaz de schiste.

Publié le 21 Mai 2013 par Daniel JAGLINE djexreveur in gaz de schiste, emploi, mirage économique, fracturation hydraulique

Outre les conséquences environnementales, liées à l'exploitation des gaz ou pétroles non conventionnels, dont les affres sont connus quoi qu'en disent ceux qui préfèrent rester dans l'aveuglement, l'aspect économique est lui aussi tout aussi dangereusement manipulé.

Sur le plan environnemental, quelque soit la technique utilisée, il ne faut pas oublier que la focalisation sur la fracturation dite 'hydraulique' est une erreur, quelque soit la technique qu'on pourrait utiliser, il y aura de graves conséquences, les risques sismiques, les émanations de méthane, les risques de propagation de divers éléments polluants en profondeur pouvant atteindre les nappes phréatiques seront quasi identiques, il ne faut pas occulter cela.

Sur le plan économique, le bas prix de vente du gaz de schiste est un leur, et ça commence à se savoir, mais là aussi l'aveuglement est de mise :

http://www.atlantico.fr/decryptage/etats-unis-prennent-risques-miser-gaz-schiste-thomas-porcher-731628.html

Extraits :

Les États-Unis prennent-ils ainsi des risques à se fier au gaz de schiste ?

Oui, c’est ce que j’explique dans mon livre avec la bulle sur le marché du gaz et les soi-disant gains de compétitivité liés au gaz de schiste. Avec la forte croissance des forages, le prix spot du gaz américain a baissé jusqu’au niveau de 3 $ par million de BTU, contre 8 $ en 2010, avec un écart de prix de 7 $ avec l’Europe. Le problème, c’est que beaucoup d’économistes prennent ce prix comme un prix constant sans se demander si ce prix est valable au regard de l’évolution des coûts réels supportés par les entreprises exploitantes. Car si ce prix n’est pas tenable cela signifie qu’il y a une bulle qui sera suivie inévitablement d’une explosion, dont tout le monde connaît les conséquences désastreuses sur l’économie. D’ailleurs, il y a déjà une remontée des prix à 4 $, de leur côté les analystes estiment un prix convenable autour de 5 $ tandis que les compagnies ont besoin d’un prix autour de 7,50 et 8 $ pour couvrir leurs coûts, c'est-à-dire un prix presque équivalent au prix européen !


En savoir plus sur http://www.atlantico.fr/decryptage/etats-unis-prennent-risques-miser-gaz-schiste-thomas-porcher-731628.html#ht5RoKYssRmOjWUc.99 

 

Sur le plan de l'emploi, les projections sont là aussi de l'ordre du mirage, si, bien évidemment, de nombreux emplois seraient crées pendant les quelques mois nécessaires à la 'construction' des puits de forages, tous ces emplois disparaissent ensuites, ils seront très épisodiques et à court terme, car ensuite lorsque les puits sont en action, ne reste plus que de la surveillance, et donc un nombre d'emploi fort limité, combien d'autres auront été perdu à cause de l'arrivée de ces puits, combien ?

Autre extrait de l'article précédemment cité :

Thomas Porcher : D’abord pour avoir un véritable débat sur le gaz de schiste, il faut complètement le dépolitiser. J’ai été invité par plusieurs communes, de droite comme de gauche, à présenter mes travaux sur le gaz de schiste et j’ai vu que les questionnements et les inquiétudes dépassaient largement le clivage politique. Ensuite, il ne faut pas que le débat soit centré uniquement sur la question de la fracturation hydraulique car ce n’est qu’un épouvantail pour cacher les vraies questions notamment celles des gains économiques réels pour les français si l’on décidait d’exploiter notre gaz de schiste. C’est à ces questions que j’ai voulu répondre dans mon livre en m’appuyant sur l’expérience américaine. Par exemple, on nous parle beaucoup des 600 000 emplois directs et indirects créés aux États-Unis mais personne ne les mets en perspective avec les 500 000 puits forés. La réalité est que seulement un emploi direct et indirect est créé par puits. Avec le gaz de schiste, pour produire de l’emploi en continu, il faut donc sans cesse forer. Aujourd’hui aux États-Unis, toutes les huit minutes, un nouveaux puits de gaz de schiste est installé. Alors disons la vérité aux français, si demain un gouvernement, de gauche comme de droite, lève l’interdiction de l’exploitation, pour créer les 100 000 emplois annoncés par certains, il faudra forer autour de 90 000 puits soit 30 puits par jour en continu d’ici à 2020.
 

Si la position du Gouvernement Français est encore pour le moment protectrice, les pressions se font de plus en plus fortes, et surtout qu'elle va être la position Européenne ?

De ce positionnement va bien entendu dépendre ce qui pourrait  se passer ou pas en France, si 'hypothèse', au niveau Européen, l'exploration et l'exploitation des gaz et pétroles non conventionnels, sont considérés comme admissibles, comment la France pourrait-elle y déroger, je crains que cela ne soit tout simplement pas possible, et ce quelque soit la position pression citoyenne, qui est baffouée à nombre de sujets !

Ce qui va donc sortir du sommet de l'énergie Européen va donc déterminer toutes les possibles !

 http://blogs.mediapart.fr/blog/maxime-combes/200513/sommet-de-lenergie-lue-et-f-hollande-vont-ils-enterrer-toute-transition

Extrait :

Décidé lors du dernier Sommet européen des 14 et 15 mars, le Sommet de l'Energie du 22 mai fait partir des rencontres thématiques que le Conseil européen va tenir dans les mois à venir pour agir en faveur de « la croissance économique et la compétitivité européennes ». Le brouillon de la déclaration finale préparé par les services du président du Conseil Herman Van Rompuy, et rendu public par la presseprécise clairement l'optique dans laquelle les chefs d'Etat et de gouvernement des 27 pays de l'Union européenne sont supposés travailler : « les prix et les coûts élevés de l'énergie nuisent à la compétitivité européenne ».

 

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