J'aime de nombreux paysages, dans leurs grandes diversités, pas tous pour être sincère, certaines mornes plaines me laissent parfois assez indifférent. Je rage souvent à voir tant et tant de dégradations qui les souillent et les enlaidissent, mais ces agacements ne sont que des considérations personnelles, basées sur des subjectivités me direz-vous!
Est-ce qu'une subjectivité visuelle peut-être reconnues comme objectivement maladive?
Il faut croire que oui, c'est en tout cas le parti-pris par l'Académie de médecine, au sujet des éoliennes. Jamais, il me semble, aucune autre "atteinte" à l'intégrité des paysages, ni aucune autre considération esthétique n'avait généré une telle réticence!
A moins que le vrai problème soit plutôt celui de la dévalorisation immobilière qui est mise en parallèle de l'insupportable gène visuelle à laquelle on confère l'importance primaire!
Cela me laisse perplexe.