N'imaginez pas un instant que ce qui va suivre va apporter la moindre réponse à une question tellement épineuse, que j'ai vraiment hésité à l'aborder.
Ce qui vient n'a qu'un objectif, se poser la question, et ne pas l'évincer en fait, car l'évincer revient, je le crains, à valider les arguments des uns et des autres aux deux extrémités de l'opposition de celles et ceux qui dénoncent l'obscurantisme malveillant des uns contre l'aveuglement complice des autres.
Que qualifie-t-on de conspirationnisme ou complotisme ou encore théorie du complot ?
Parmi les sources d'informations, dont chacune peut avoir une forme de subjectivité, comme j'ai la mienne, auxquelles je pèse mes propres réflexions et questionnements, il en est qui me sont proposées par des personnes que j'apprécie, et qui me semble avoir une très honnêtes et sincère démarche de recherche de vérités, je mets ce terme qualificatif volontairement au pluriel, tant il me semble de plus en plus que chaque fait est possiblement la matérialisation de plusieurs vérités.
Pourrait-il y avoir une seule vérité qui définirait toute l'étendue des critères et influences qui vont aboutir à certains fait historiques ?
J'ai admis entre autres "vérités" et jusqu'à preuve qu'une version opposable me convainque, que l'histoire est toujours écrite par les vainqueurs, qu'il faut donc chaque fois qu'on tente de vouloir la comprendre ou en estimer la véritable valeur, garder cela à l'esprit, les vaincus, les absents, ont toujours tord !
La conclusion de cette enquête menée par Caroline Fourest, qui a déclaré Michel Collon "roi des complotistes belges", prend la forme d'une affirmation que je considère être tout à fait transposable pour justifier tout autant les thèses contraires.
Elle parle d'une conviction finalement acquise comme quoi, je cite :
Les théories du complot auront longtemps du succès, grâce à un savant mélange entre des parcelles de vérité et de vrais fantasmes.
Ne peut-on pas dire et constater exactement la même chose des versions médiatiques reconnues et officiellement politiquement correctes ?
Le journalisme ce serait faire douter de tout sauf des faits !
Question : N'y-a-t-il aucun doute possible au delà des faits sur ce qui les as engendré ?
J'ai coutume de dire très régulièrement quand je commence à exprimer certaines "convictions" dont je fais part, que je suis d'abord et avant tout en questionnement permanent, une somme de questions ambulantes, le doute personnifié, ce sujet en est une démonstration patente.
Si je dois reconnaître que je me définirais volontiers plus proche d'une idée de volonté préméditée et orchestrée par certains puissants, pour tenter d'orienter à minima, voir d'organiser tout bonnement nombres de tourments de l'histoire, je reste tout de même sensible à l'argument qui consiste à réfuter ce pouvoir d'éteindre et d’annihiler toutes les autres formes d'influences, et de réactions, ingérables et fortuites ou indépendantes et spontanées.