L'appellation "gourmet bag" s'imposera-t-elle, j'en doute fort, je ne suis d'ailleurs absolument pas près à l'employer personnellement, semi francisation ratée à mon sens, dans ce cas aller jusqu'au bout aurait été plus cohérent, j'aurais plutôt envisagé par exemple le "sac gourmand".
Trêve de futilité, quel que soit le nom qu'on lui donne, l'important est de l'utiliser, près des deux tiers de notre gaspillage alimentaire individuel, est occasionné au resto ou en restauration collective, c'est juste énorme quand on sait qu'en moyenne 1 repas sur 6 seulement est pris dans ces conditions !
16 milliards € non consommés et mis au rebuts sous diverses formes et à diverses étapes par an en France, de quoi nourrir combien d'humains en manque et affamé ?
#çasuffitlegâchis la campagne de l'Ademe, permettra-telle d'élever le niveau de conscience et de bousculer les mauvaises habitudes, si comme moi c'est vraiment ce que vous souhaitez, alors peut-être que faire connaître ce "Manifeste contre le gaspillage" ou signer cette pétition ""StopFoodwaste-Mettons fin au gâchis alimentaire en Europe !" pourront vous servir pour le faire savoir et le promotionner, agissons !
D'autres solutions qui pour certaines émergent, alors que d'autres sont ancestrales, existent et sont praticables au quotidien, il faut le vouloir, c'est un choix à faire, pas toujours simple je vous l'accorde, mais pourrions nous continuer comme cela, maintenant que nous savons les incidences désastreuses que cela engendre ?
Le "doggy bag" est une formule simple, juste encouragée encore pour le moment, mais accessible, qui permet à la fois de faire de économies, et de prolonger le plaisir, si donc vous voulez faire avancer les choses dans ce domaine, exigez le ! Amener son propre contenant serait le prolongement naturel de l'anti-gaspi, et de l'anti-jetable, je dis ça je dis rien !
J'admets, que réunir les conditions pour que cela soit quotidiennement possible dans certains cas, est complexe, tant de facteurs limites ce choix, surtout au travail, cela veut dire réfléchir en plus à des techniques, des aménagements, à moins que dans certains cas, une autre solution soit envisageable, donner ce qui reste à autrui, plutôt que de jeter à la poubelle ! N'est-ce pas là envisageable ?
Concevoir avec les services de restaurations privés ou collectifs, des filières de "don" pour les nécessiteux, idées que je n'avais même pas à l'esprit en ouvrant ce billet, et qui m'est apparue au fil des mots, et si l'on donnait nos inmangés à celles et ceux qui ont faim, quelle différence pour nous ? Quelle différence pour eux !
Il faudrait alors le faire dignement, et là je reconnais qu'il peut y avoir des questionnements et des objections ! Sujet délicat, mais sûrement pas inextricable, ce qui est sûr, c'est que persister dans une telle gabegie serait encore plus indigne, alors trouvons des solutions !