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L'avenir sera ce qu'on en fera !

Pour un avenir durable et partagé. Parce que je veux croire que l'humain et l'humanité qui en émane pourrait ne pas être un cancer pour la terre et un vampire pour ces congénères. Profondément humaniste, pacifiste, je n'entrevois qu'une solution d'avenir durable et pérenne, en finir avec la destruction systémique de notre écosystème nourricier qu'est la planète. Je prône l'égalité d'importance de toute vie, minérale, végétale, animale, humaine car toute vie est interdépendante des autres. Et rappelons nous, la seule énergie qui n'émet pas de GES est celle qu'on utilise pas ! Le superflue de nos consommations c'est de l'énergie vitale que nous volons à nos enfants et aux leurs !

Produire de l'énergie marine oui mais l'acheminer comment ?

Publié le 17 Février 2013 par Daniel JAGLINE djexreveur in Energie

Le réseaux électrique Français et maintenant Européen n'est pas en capacité semble-t-il d'accepter une augmentation importante de production électrique au moins dans certaines zones ou territoires soit sous équipés, soit équipés trop faiblement, c'est le cas notamment de la Bretagne, qui elle, est considérée clairement comme sous équipé, ce qui avait été l'un des principaux arguments à la construction en cours de la nouvelle ligne 400kv (très haute tension) Cotentin/Maine, qui est encore combattu, c'est ce qui tout au moins à déterminer son tracé, l'autre objectif de cette nouvelle ligne THT étant bien sur d'acheminer l'électricité qui sera produite par l'EPR de Flamanville actuellement en cours de construction lui aussi, afin justement de désservir plus directement cette zone sous alimenté.

La Bretagne ne produit qu'à peine 10% de l'électricité qu'elle consomme, ce qui en fait une région défavorisée, et un point noir du réseau de transport. Les ENR sont donc une opportunité pour cette région qui à en plus un atout majeur de par l'importance de ces zones côtères, produire de l'électricité grâce aux énergies marines, est de fait une possibilité très favorable, et que j'espère bien voir se réaliser, mais tout n'est pas simple, loin de là !

Le transport de cette électricité produite n'est pas sans poser de grandes difficultées, et les opposants vont avoir des arguments de tailles, tout d'abord les zones côtières elles mêmes qui ne peuvent qu'être impactées par de nécessaires travaux, afin de passer les cables qui relieront les éoliennes et ou les hydroliennes qui produiront cette électricité, ceci étant un impératif minimum. Cela ne sera déjà pas sans poser de grandes difficultés tant certains riverains que je comprends vont se battre pour la préservation de leur millieu, mais ce n'est pas tout, voilà qu'on nous annonce que la construction d'une autre nouvelle ligne THT deviendrait alors aussi nécessaire, selon RTE, pour acheminer cette électricité vers la région Parisienne.

Il y a là quelques choses qui me dépasse, et pour laquelle je vais avoir besoins qu'on m'aide à comprendre.

Pourquoi cette électricité produite ne servirait-elle pas à la région proche, par des circuits courts générants moins de 'pertes' de transport, pourquoi ne pas favoriser des structures décentralisées, il doit bien y avoir des solutions techniques pour ne pas continuer dans cette direction qui entraîne des pertes très importantes.

N'y a-t-il vraiment pas d'autres choix ?

Si quelqu'un peut m'éclairer, je voudrais y voir clair pour ne pas défendre l'indéfendable, ou promouvoir finalement de mauvaises solutions !

a look

http://www.paperblog.fr/6139971/hydrolienne-les-contraintes-au-raccordement-listees-par-rte/

Extrait :

2) Le réseau électrique devra être renforcé :

Si la capacité hydrolienne installée n’excède pas 1.500 MW, le réseau électrique actuel pourra être conservé dans l’état actuel.

Mais si la capacité éolienne installée dépasse 2.500 MW, RTE prévient que le renforcement du réseau 400 kV sera indispensable.

RTE suggère l’idée de construire une nouvelle ligne 400 kV (très haute tension) entre la Basse-Normandie, où se trouve une grande partie du gisement hydrolien français, et l’ouest de la région parisienne. Cette ligne permettrait de transporter l’électricité produite par les hydroliennes sans risque de surcharger le réseau électrique.

Une ligne qui apparait d’autant plus indispensable pour RTE que le projet d’interconnexion France-Alderney-Grande-Bretagne devrait engendrer des contraintes supplémentaires sur le réseau.

De plus, dans le cas du Raz Blanchard, RTE a déjà enregistré de nombreuses demandes de raccordement de projets hydroliens et l’essentiel des capacités encore  disponibles sur le réseau est d’ores et déjà saturé par ces demandes.

3) Des délais de raccordement allant jusqu’à 10 ans :

Selon RTE, le raccordement des fermes hydroliennes commerciales au réseau à très haute tension nécessitera de 6 à 7 ans : 4 à 5 ans de procédures administratives et 2 ans de travaux.

Si la construction de nouveaux ouvrages pour renforcer le réseau électrique s’impose, et nous avons vu que ce sera très probablement le cas, les délais de raccordement atteindront une dizaine d’années.

4) La nécessité de mettre en œuvre des techniques de pose des câbles spécifiques :

L’énergie hydrolienne fonctionne grâce à l’énergie des courants marins. Les zones où seront installées les futures hydroliennes sont donc caractérisées par de forts courants marins, à l’image du Raz Blanchard qui est le troisième courant de reverse le plus puissant du monde.

Des techniques spécifiques de pose et de protection des câbles devront donc être mises en œuvre pour s’adapter à l’environnement marin.


En savoir plus sur http://www.paperblog.fr/6139971/hydrolienne-les-contraintes-au-raccordement-listees-par-rte/#XEHMsE3ZbHpKEvw0.99 
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