Je pensais encore naïvement il y quelques années, pas si éloignées, que dans la majorité des cas, quelque soit la problématique, s'il y avait une chose qui pouvait établir les équilibres entre les différents avis et prises de positions, c'étaient les chiffres !
Seulement depuis quelques temps, je découvre, que comme le dit l'adage, on peut faire dire ce qu'on veut aux chiffres, cela je le comprenais un peu avant, mais j'étais loin d'être conscient de ce que cela signifie vraiment, tous les chiffres sont dorénavant sujet à caution.
C'en est à un tel point que je me demande bien ce qui pourrait maintenant servir à quiconque cherche à s'informer en toute honnêteté, pour se faire une opinion, à moins d'avoir un à priori, ou une opinion déjà tranchée, ce qui est bien évidemment la pire chose.
Voici un autre exemple de cette désillusion, à moins que ce ne soit en fait le summum de l'illusionnisme :
http://www.goodplanet.info/Contenu/Depeche/L-ONG-Generations-futures-conteste-le-calcul-de-taux-residuel-de-pesticides?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+Goodplanetinfo+%28Les+D%C3%A9p%C3%AAches+GoodPlanet.info+%29
Extrait :
L'ONG Générations futures affirme que le pourcentage de fruits et légumes contenant des pesticides au delà des seuils autorisés est "artificiellement" abaissé par le mode de calcul retenu par l'Union européenne depuis 2010. (...) "Il s'agit ni plus ni moins que de diviser la valeur mesurée par deux avant de la comparer à la limite maximale de résidus" de pesticides, conclut Générations futures qui précise que ce mode de calcul est appliqué depuis 2010.
Selon l'ONG, en France, le pourcentage de fruits et légumes contenant des pesticides au delà des limites autorisées est passée "artificiellement" à 1,5% en 2010 contre 3% en 2009, selon des données récemment publiées.