Malgré tous les efforts, de nombreux traffics non seulement perdurent mais certains sont même en progression constante, et c'est terrifiant.
Comment lutter contre la demande de certains peuples qui d'un côté sont sujet à des croyances et des consommations ancestrales et de l'autre à des hommes qui pour certains n'ont d'autres moyens de survie que de fournir une demande sans cesse renouvellée.
Ces traffics que nous regardons avec un regard légitime de désapprobation sont pour certains une solution de survie, c'est donc bien aux conditions de vie des plus pauvres qu'il faut s'attaquer en priorité.
Mais il faut aussi en parallèle informer et faire prendre conscience aux utilisateurs des produits issus de ces traffics, des ravages que cela occasionne, les exorter, et les convaincre de modifier leurs habitudes, et ça c'est loin d'être simple.
Si nous faisons une véritable introspection, nous découvrirons certainement que si on nous demandait de réduire, voir de cesser certaines de nos attitudes/habitudes de consommation, nous serions dans un premier temps probablement réfractaire à cette idée sous différents prétextes et excuses, alors ne soyons pas dans la condamnation, mais plutôt dans le soutien à toutes les formes d'aides aux pays défavorisés, afin de leurs permettre d'accéder à des conditions de vie acceptables, ceal aiderait à réduire les commerces illégaux j'en suis certain.
Il restera toujours des mécréans que rien n'empêcherais d'essayer de se faire de l'argent illégal, mais si ceux là pouvait déjà être 'isolé', il deviendrait je pense déjà plus aisé de les identifier, et ensuite de les contrecarrer.
Toujours est-il que la situation est terrible :
Extrait :
« Malgré les efforts consentis conjointement par la communauté internationale, les gouvernements et la société civile », le trafic illégal d'espèces sauvages s'est développé au cours de ces dernières années, note ainsi le rapport. Ainsi, en Afrique du Sud, où vivent 80% des populations de rhinocéros, le WWF estime que le braconnage de ces derniers a augmenté de 3 000% entre 2007 et 2011. Selon les derniers chiffres de l'UICN, 745 spécimens ont été tués pour leur corne en 2012 dont 668 en Afrique du Sud, pour être ensuite vendus en Asie. En cause notamment, une augmentation très forte de la demande au Vietnam, où certaines classes de populations utilisent la poudre de corne de rhinocéros comme soins contre le cancer, le mal de tête ou en guise d'aphrodisiaque. En décembre 2012, le Vietnam et l'Afrique du Sud ont d'ailleurs signé un accord pour lutter contre le braconnage et le commerce illicite de corne de rhinocéros.