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L'avenir sera ce qu'on en fera !

Pour un avenir durable et partagé. Parce que je veux croire que l'humain et l'humanité qui en émane pourrait ne pas être un cancer pour la terre et un vampire pour ces congénères. Profondément humaniste, pacifiste, je n'entrevois qu'une solution d'avenir durable et pérenne, en finir avec la destruction systémique de notre écosystème nourricier qu'est la planète. Je prône l'égalité d'importance de toute vie, minérale, végétale, animale, humaine car toute vie est interdépendante des autres. Et rappelons nous, la seule énergie qui n'émet pas de GES est celle qu'on utilise pas ! Le superflue de nos consommations c'est de l'énergie vitale que nous volons à nos enfants et aux leurs !

Agrocarburant, encore une ratée, le jatropha ne tient pas ses promesses !.

Publié le 24 Janvier 2011 par Daniel JAGLINE djexreveur in Energie

Pourtant présenté comme la plantes quasiment "idéale", le jatropha, n'amène pas les résultats escomptés :

http://www.univers-nature.com/inf/inf_actualite1.cgi?id=4542

Extrait :

"Mais la concurrence alimentaire qu’introduit la production de jatropha, sous couvert de lutte contre les changements climatiques, est d’autant moins légitime que cette plante, pourtant vantée par les partisans des agrocarburants comme la « plante miracle », n’est pas à la hauteur de ses promesses. Afin d’amadouer les investisseurs potentiels, les compagnies européennes d'investissement promeuvent le jatropha comme la garantie d’un retour sur investissements avec une culture sur des terres marginales (non agricoles) en Afrique, Asie et dans les Amériques du Sud et centrale. Or, comme en témoigne le dernier rapport des Amis de la Terre sur cette question, « Jatropha : l'argent ne pousse pas sur les arbres », cette publicité est pour le moins mensongère. Qualifiant ces promesses de non réalistes, Paul de Clerck, coordinateur du programme Justice économique des Amis de la Terre, a en effet déclaré : « De nombreux projets ont déjà été abandonnés car les rendements étaient bien en-dessous des promesses, même sur de bonnes terres. Investir dans de grandes plantations de jatropha n'est ni rentable économiquement, ni durable environnementalement. ». 

Parmi les divers points soulignés dans le récent rapport de l’ONG, outre la remise en question d’un retour sur investissements et le prétendu choix de terres marginales, les besoins en eau de la production de jatropha semblent problématiques. En effet, la plante nécessiterait des apports en eau significatifs, particulièrement aux premiers stades de son développement. Selon l'association, plusieurs études suggèrent même que le jatropha nécessite plus d’eau que n’importe quelle autre culture bioénergétique pour produire la même quantité d’huile. Loin de l’image valorisante que l’on veut lui conférer, la production de jatropha pâtit, en outre, d’une mauvaise résistance aux maladies, d’où le recours aux pesticides. Mais ces inconvénients ne sont rien en comparaison des préjudices causés aux populations locales, confrontées à une compétition alimentaire accrue et contraintes de se déplacer." 
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