Pourtant présenté comme la plantes quasiment "idéale", le jatropha, n'amène pas les résultats escomptés
:
http://www.univers-nature.com/inf/inf_actualite1.cgi?id=4542
Extrait :
"Mais la concurrence alimentaire qu’introduit la production de jatropha, sous couvert de lutte contre les changements
climatiques, est d’autant moins légitime que cette plante, pourtant vantée par les partisans des agrocarburants comme la « plante miracle », n’est pas à la hauteur de ses promesses.
Afin d’amadouer les investisseurs potentiels, les compagnies européennes d'investissement promeuvent le jatropha comme la garantie d’un retour sur investissements avec une culture sur des terres
marginales (non agricoles) en Afrique, Asie et dans les Amériques du Sud et centrale. Or, comme en témoigne le dernier rapport des Amis de la Terre sur cette question, « Jatropha : l'argent
ne pousse pas sur les arbres », cette publicité est pour le moins mensongère. Qualifiant ces promesses de non réalistes, Paul de Clerck, coordinateur du programme Justice économique des Amis
de la Terre, a en effet déclaré : « De nombreux projets ont déjà été abandonnés car les rendements étaient bien en-dessous des promesses, même sur de bonnes terres. Investir dans de
grandes plantations de jatropha n'est ni rentable économiquement, ni durable environnementalement. ».
Parmi les divers points soulignés dans le récent rapport de l’ONG, outre la remise en question d’un retour sur investissements et le prétendu choix de terres marginales, les besoins en eau de la
production de jatropha semblent problématiques. En effet, la plante nécessiterait des apports en eau significatifs, particulièrement aux premiers stades de son développement. Selon l'association,
plusieurs études suggèrent même que le jatropha nécessite plus d’eau que n’importe quelle autre culture bioénergétique pour produire la même quantité d’huile. Loin de l’image valorisante que l’on
veut lui conférer, la production de jatropha pâtit, en outre, d’une mauvaise résistance aux maladies, d’où le recours aux pesticides. Mais ces inconvénients ne sont rien en comparaison des
préjudices causés aux populations locales, confrontées à une compétition alimentaire accrue et contraintes de se déplacer."