Fin 2016 ce sont 1,540 millions de mètres cubes de matières de déchets radioactifs répertoriés en France, et cela va croître considérablement en fur et à mesure des démantèlement ceci expliquant au moins en partie pourquoi EDF tente de les reléguer aux calanques grecques. 90% du volume de ceux-ci représente des déchets dit "de très faibles activités" (TFA) ou "de faible et moyenne activité à vie courte" (FMA-VC), les autres 10% sont des déchets à vie courte ou longue beaucoup plus radioactifs dont la radiotoxicité est donc beaucoup plus dangereuse, en schématisant et simplifiant énormément, car là n'est pas le propos.
Quantifier c'est bien, c'est important, c'est même très important, quand il s'agit de connaître un volume et s'il s'agit d'un volume disons de matières ou matériaux inertes, ça suffit pour savoir par exemple de quel surface ont va avoir besoin pour les entreposer, sauf que là il ne s'agit pas de matières inertes, ont pourrait même dire en imageant qu'il s'agit de matières encore vivantes, et pour certaines pas prêtes de s'éteindre, ce sont des déchets radioactifs, radiotoxiques !
Quantifier seul le volume ne dit donc rien de significatif en terme de dangerosité.
C'est pourtant l'approche de l'ANDRA qui dans ses diagnostiques d'évaluation de la production des déchets nucléaires qu'elle à projeté à travers quatre scénarios qui tous omettent de traduire la radioactivité totale associée à ces déchets. Qu'est-ce à dire ?
Pourquoi une telle "lacune" puisque c'est comme cela que la qualifie l'article de "d'Actu-environnement" qui m'a fait découvrir ce fait, lacune qui n'est pas la seule, je vous laisse découvrir les autre.
Ceci prouve, selon moi, une nouvelle fois si l'en était besoin, les feintes de cette institution. Comment pourrait-on faire confiance ?