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L'avenir sera ce qu'on en fera !

Pour un avenir durable et partagé. Parce que je veux croire que l'humain et l'humanité qui en émane pourrait ne pas être un cancer pour la terre et un vampire pour ces congénères. Profondément humaniste, pacifiste, je n'entrevois qu'une solution d'avenir durable et pérenne, en finir avec la destruction systémique de notre écosystème nourricier qu'est la planète. Je prône l'égalité d'importance de toute vie, minérale, végétale, animale, humaine car toute vie est interdépendante des autres. Et rappelons nous, la seule énergie qui n'émet pas de GES est celle qu'on utilise pas ! Le superflue de nos consommations c'est de l'énergie vitale que nous volons à nos enfants et aux leurs !

Le temps de la désobéissance civile est arrivé, Le système, lui, n'est pas à réparer, il est à changer, car obsolète et destructeur.

Publié le 12 Novembre 2017 par Daniel JAGLINE djexreveur in conviction, Climat, Démocratie, Environnement, Energie, Information générale, intérêt général, Liberté, Pollution, Questionnement Fondamental, réchauffement climatique, Social, santé, transition énergétique, transition sociétale

Je suis de plus en plus atterré, par certains arguments qui nous sont opposés lorsque que l'on lutte contre les aberrations auxquelles on est arrivé. Hors de question d'établir une hiérarchie entre ces diverses luttes fondamentales que sont la lutte climatique, la lutte sociale, la lutte environnementale et écologique, qui toutes sont essentielles, complémentaires, et résultantes des mêmes causes en fait, les fondements même de nos sociétés et de nos rapports sociétaux. C'est bien le paradigme, le logiciel qu'il faut changer, sans quoi l'issue ne peut qu'être fatale et possiblement à court terme maintenant, au vue des lignes rouges franchies pour l'humanité.

Les systèmes sociétaux, s'ils ne sont pas les seuls ingrédients, font partie de la recette qui façonne les humains.

Je sais ceci est catalogué comme du catastrophisme...Voilà déjà l'un des arguments à vaincre, se voir dénigré, décrédibilisé, discrédité parce qu'on est porteur et messager de mauvaise nouvelle, il n'a jamais vraiment été bon d'être messager de mauvaise nouvelle, et pourtant elles sont bien là, et pourtant pour certaines, elles seraient peut-être évitables, si on ne rejetait pas les alert·rice·eur·s et les alertes avec elles et eux!

Un exemple hier, c'est celui qui, en partie, à déclenché l'idée de ce billet, avec un autre que je vais citer plus avant, François Ruffin, interrogé par Nicolas Demorand journaliste/animateur radio sur France-Inter, dans l'émission radiophonique du 7/9, l'archétype des intervieweu·se·r·s médiatiques actuels, se faisant régulièrement les vect·rice·eur·s d'arguments en  défense du système actuel. Minute 4,45, "Quel est le chemin dès lors que tout cela est "légal"?, et de l'ériger encore minute 9,04, "C'est légal Mr Ruffin, c'est légal!" et d'insister, et d'appuyer, et de marteler, "c'est légal", ce qui n'est qu'en partie vrai tout d'abord, car c'est par de nombreux contournements, de nombreuses manipulations parfois illégales elles, qu'ils parviennent à ce résultat final de pseudo/légalité et surtout, cela met justement en évidence que la légalité devrait-être questionnée, qu'elle n'est pas la garantie absolue d'établissement de légitimité et qu'elle n'est pas synonyme d’infaillibilité.

Une pensée aux emprunteurs de chaises et fauteuils, aux faucheurs volontaires, aux activistes de Greepeace et d'ANV-COP21, aux zadistes, aux lanceurs d'alertes, aux Cédric Herou et consorts, et aux autres empêcheur de continuer en rond les indignes orientations actuelles.

Le second exemple, déclencheur final de l'intention qui m'a porté à ce billet c'est en Allemagne qu'il s'est vécu, parce que je vous parle bien de réalité possible, pas seulement d'hypothétique mouvement à lancer, non, je vous parle de gens, de jeunes, n'en déplaise à ceux qui dénigrent à tort la jeune génération, qui se bougent, et pour bien signifier l'intention de mon propos, de gens/jeunes qui se bougent en dépit de lois qui, dans la normalité de nos sociétés, criminalisent de telles actions. À l'assaut d'une mine de charbon.

Minute 5.50, après avoir clairement rappelé que cette démarche enfreignait la loi (allemande) Vincent Verzat tend le micro au porte parole d'un groupe allemand "Mattis" :

"trop d'injustices sont commises, trop de crimes sont commis, en n'empêchant pas le changement climatique et pour nous il n'y a pas de solutions justes dans un système aussi injuste et nous devons donc changer le système"

RAC épisode 4 : Bloquer une mine

Je soutiens et avalise totalement cette argumentation, elle est selon moi

l'expression d'un droit de principe de survie. 

Il faut en passer par cette étape, pour "changer le système", nos principes sociétaux ne nous laissent plus le choix, en d'autres temps déjà et sous d'autres régimes la démonstration en a été faite, certaines lois sont écrites pour nous empêcher de nous défendre face aux institutions, dans d'autres registres, c'est ce que revendiquent également celles et ceux à qui j'ai déjà rendu hommage plus avant, faucheurs, Cédric Hérou, etc. 

Passer à la "désobéissance civile non violente", ce qui établi une différence fondamentale avec le système, dont la violence, elle, masquée, voilée, sous-jacente, légalisée, mais bien réelle, tente de mettre sous l'éteignoir l'un des principes essentiels qu'est celui de se battre, je le répète, pour sa vie, il ne s'agit pas seulement de se battre contre un régime ou contre une idée de la société, mais bien contre des actes qui mettent en danger la vie, des actes aux portées criminelles.

Si une loi défend, l'agresseur, le voleur, l'assassin, serait-il juste pour autant d'absoudre la faute? Ma réponse est non, c'est la loi qu'il faut changer pour qu'elle reconnaisse la faute et l'identifie comme contraire à l'intérêt de la société dans son ensemble, c'est cela la justice, elle n'est pas figée, ou en tout cas ne devrait pas l'être lorsque se révèle sa défaillance, et temps que celle ci ne sera pas infaillible, ce qui n'est sans doute pas possible, alors l'enfreindre est un droit légitime dans certaines circonstances, c'est d'ailleurs complètement fou de se dire et de constater que c'est ce que font, par exemple, quotidiennement une bonne part des automobilistes, certains provoquant alors des accidents mortels, quasi impunément, mais ça c'est une autre histoire n'est-ce pas!

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