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L'avenir sera ce qu'on en fera !

Pour un avenir durable et partagé. Parce que je veux croire que l'humain et l'humanité qui en émane pourrait ne pas être un cancer pour la terre et un vampire pour ces congénères. Profondément humaniste, pacifiste, je n'entrevois qu'une solution d'avenir durable et pérenne, en finir avec la destruction systémique de notre écosystème nourricier qu'est la planète. Je prône l'égalité d'importance de toute vie, minérale, végétale, animale, humaine car toute vie est interdépendante des autres. Et rappelons nous, la seule énergie qui n'émet pas de GES est celle qu'on utilise pas ! Le superflue de nos consommations c'est de l'énergie vitale que nous volons à nos enfants et aux leurs !

La valeur de l'eau n'est pas celle qu'on lui a accordé, et elle augmente plus encore qu'on ne l'imagine.

Publié le 8 Septembre 2016 par Daniel JAGLINE djexreveur in eau, eau potable, intérêt général, Information générale, Pollution, Questionnement Fondamental, transition sociétale

La valeur de l'eau n'est pas celle qu'on lui a accordé, et elle augmente plus encore qu'on ne l'imagine.

Un jour il a été décidé de prendre l'or comme étalon, pour des raisons qui m'échappent, ce temps là est révolu, mon propos n'est pas de peser la valeur de ce choix, mais plutôt de reposer la question de ce à quoi nous devrions attacher vraiment de l'importance, et de ce qui devrait être notre étalon, du choix de notre modèle. Je me prends ce soir à imaginer ce que serait l'état de notre société si d'aventure le choix de référence s'était porté plutôt sur un élément vital dont chacun dépend, l'eau !

Quel prix lui accorderions-nous maintenant qu'elle est souillée, et que sa disponibilité s'en va décroissante ?

L'intérêt général est ce qui devrait rythmer et encadrer les orientations de gouvernance d'un pays quel qu'il soit, quoi de plus nécessaire pour l'ensemble des populations que la nourriture, le vêtement, le gite et l'eau qui nous permet d'obtenir tout cela.

Qu'est-ce qui devraient être les priorités des priorités, si ce n'est de se garantir et de garantir pour tout un chacun un accès possible et atteignable à la capacité de se nourrir, se vêtir, se loger et d'étancher sa soif, et pourtant, est-ce là que sont portés les regards de nos décideurs !

Ce qui accapare toutes les attentions c'est le commerce, et tout ce qui le rend possible, tout ce qui peut faire l'objet d'une transaction, au point que pour que quelque chose trouve grâce au yeux de ce monde il faut qu'il soit monnayable, qu'il ait un prix, c'est là que sont passés nos valeurs !

Alors allons nous retrouver la vrai valeur des éléments vitaux que sont la nourriture, le vêtement, un toit et l'eau quand on va s’apercevoir que leurs coût risquent de devenir prohibitif ?

Sommes nous vraiment conscient de la situation ?

Comme il n'est pas possible de tout traiter en même temps, je m'en tiendrais pour ce jour au cas de l'eau, aussi parce que c'est l'élément qui me préoccupe le plus, non pas qu'elle soit plus importante, encore que sans eau, la vie est bien plus éphémère encore, mais parce que c'est il me semble l'élément le plus essentiel dont tous les autres dépendent.

Si l'eau est très présente sur terre, sa part en eau douce consommable directement est-elle beaucoup beaucoup plus réduite, l'inégalité de sa présence ajoute encore à la disparité des situations. 9 Pays se partagent 60% des réserves mondiales d'eau douce, celles ci sont sur-utilisées.

Outre donc que l'eau douce est sur exploitée, sommes nous vraiment conscient que les réserves d'eau douces subissent de graves dégradations, et qu'elles s'amenuisent ?

Sur le plan global, l'eau est consommée avec excès, et ce surtout en ce qui concerne les nappes phréatiques.

En France, comme ailleurs les niveaux des nappes phréatiques, fluctuent, après un début d'année faible, une nette amélioration en juin, mais qu'en est-il maintenant après une période très sèche, tendance maintenant récurrente ? Je n'ai pas trouvé de données précises pour répondre à ce questionnement, je présume en toute logique qu'elle sont à nouveau déficientes.

Comme nous l'avons déjà vu, Il n'y a pas que la rareté qui devient un déterminant de la nouvelle valorisation que nous allons devoir reconnaître à l'eau, il y a aussi son état, ou plutôt son mauvais état, qui de fait réduit encore plus sa réelle disponibilité et la valeur que nous devons lui accorder, car la dépolluer à un coût, et ce coût va être de plus en plus énorme !

Sur quel étalon allons nous baser notre notre avenir, et le fondements de notre future vie commune ?

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