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L'avenir sera ce qu'on en fera !

Pour un avenir durable et partagé. Parce que je veux croire que l'humain et l'humanité qui en émane pourrait ne pas être un cancer pour la terre et un vampire pour ces congénères. Profondément humaniste, pacifiste, je n'entrevois qu'une solution d'avenir durable et pérenne, en finir avec la destruction systémique de notre écosystème nourricier qu'est la planète. Je prône l'égalité d'importance de toute vie, minérale, végétale, animale, humaine car toute vie est interdépendante des autres. Et rappelons nous, la seule énergie qui n'émet pas de GES est celle qu'on utilise pas ! Le superflue de nos consommations c'est de l'énergie vitale que nous volons à nos enfants et aux leurs !

Il y a ces morts qu'on nous sert en guise d'indignité, et celles qu'on nous laisse ignorer dans l'indifférence. Il y en aura qui seront moins égaux que d'autres !

Publié le 31 Juillet 2016 par Daniel JAGLINE djexreveur in conviction, Humanisme, Liberté d'expression, Questionnement Fondamental, transition sociétale

Il y a ces morts qu'on nous sert en guise d'indignité, et celles qu'on nous laisse ignorer dans l'indifférence. Il y en aura qui seront moins égaux que d'autres !

Il y a encore peu je lisais dans une série de commentaires la réflexion d'un contributeur, en réponse à un autre commentateur exprimant son ineffable état par une phrase du genre : "je n'ai pas les mots pour dire ce que je ressens", comme ce contributeur cité précédemment, à ce type d'écriture il m'arrive parfois de penser : "ben si t'a pas les mots, ne dis rien !" sauf que c'est en l’occurrence à peu près ce que je ressens face à ce que je veux soulever comme questionnement aujourd'hui !

Je ne sais pas bien quels mots employer pour exprimer ce qui me semble si difficile à appréhender et restituer.

Faudrait-il pour autant se taire quand bien même les mots nous semblent insignifiant pour traduire le malaise qu'est le notre ou l'indicible sensation d'inexprimable tension viscérale qui nous étreint et nous enserre dans l'étau mordant de l'exaspération ? Tout bien réfléchi non, définitivement non, quand bien même les mots nous manquent, le dire c'est déjà démontrer que nous n'y sommes pas indifférent, que quand bien même les mots nous semblent trop futiles, c'est caractériser notre désir de ne pas nous dérober devant l'obstacle fusse-t-il à ce moment infranchissable, s'y attaquer est le début de l'ascension.

Je ne sais pas bien comment je pourrais dire l'incompréhension qui m'habite face à la différence de valeur que l'on accorde au destin funeste des uns et des autres, au delà de la différence légitime qu'il peut y avoir entre le sort qui touche celles et ceux qui nous sont proches, tous les autres, victimes des mêmes insupportables violences, ne devraient-ils pas être identiquement ressentis et considérés ?

Les mêmes terroristes ou tout au moins des terroristes se réclamant de la même fanatisante idéologie sectaire sèment la mort dans de nombreux pays, ils tuent d'ailleurs plus de musulmans que de non musulmans, or ces mort là ne soulèvent pas la même indignation et les mêmes révoltes, selon qu'ils tombent sur nos terres où ailleurs, pourquoi ?

Nos morts sont-ils plus importants, ont-ils plus de valeur ?

Et toutes ces morts que nous semons nous dans ces autres pays sous d'autres prétextes fallacieux tout aussi inacceptables que les leurs !

Je n'avais pas besoin de ce dernier exemple en date pour me sentir révolté par cette trop humaine inégalité de traitement, mais ce cas m'interpelle d'autant plus, qu'il se situe dans un pays où les circonstances devraient être à mon sens à l'opposé de ce qui se passe, morte dans un camp de détention Softex, Azaz Ragda 29 ans, illustre tout ces morts dont nous sommes responsables partout sur la planète, elle parmi des millions d'autres que nous n'assumons pas, cette femme abandonnée à son sort, comme des millions d'autres êtres humains dont nous nous désolidarisons.

Et toutes celles et ceux qui sur nos terres s'éteignent dans l'anonymat, broyés par la violence du système, ces morts la non plus ne méritent-ils pas qu'on s'en offusque vraiment, bizarrement ils semblent n'apparaître sur nos écrans radar que pour être mis en balance avec les migrants qui arrivent chez nous, et dans un seul but non avoués, ne venir en aide ni aux uns ni aux autres, à égalité de traitement pour une fois !

Les autres migrants celles et ceux qui n'arriveront jamais, car la mort les a déjà stoppé, ne méritent-ils pas également notre considération ?

Non, nous n'accordons pas à tous les morts la même valeur, le même regard, la même offuscation, quand bien même ils sont victimes des mêmes causes et ça me désole et m'exaspère, j'aimerais avoir des mots plus forts pour l'exprimer avec encore plus de vigueur.

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